Il, et elle qui lit. (mardi, 20 décembre 2005)

J'avais lu "Le compte à rebours" de Prévélakis, cela faisait longtemps.

J'avais lu aussi "Ascèse" de Kazantzakis qu'il aimait et j'en gardais un beau souvenir.

Il m'a offert un agenda plein de photos d'écrivains.

Cela voulait dire quelque chose.

Il m'a envoyé "le compte à rebours" avec une dédicace, et une rose dessinée sur l'enveloppe.

Je lui trouvais une tendresse confondante, fondante. Et les mots qu'il m'écrivait, on aurait pu s'enfoncer dedans. Enfin c'est ce que je pensais.

Elle me faisait pleurer sa tendresse. C'est mélo qu'elle me fasse pleurer mais c'était ce qu'elle me faisait. Elle me rendait triste et elle me délivrait.
C'était une délivrance.

Il faut du temps pour comprendre qu'un homme est un homme parmi les autres. Pas un homme tout seul, pas "le seul homme".

Parfois je vois bien que je suis toute petite. Je suis toute petite. Je crois que je suis un grande, toute petite. C'est la première fois que je me fais cette réflexion. Les choses en amènent une autre... Je ne comprends pas ma chimie intérieure, ce qui arrive maintenant. Est-ce simplement parce que je me sens loin ? Je suis petite. Qui me dira ce qu'il faut faire?

Et sinon pourquoi le faire ?

Quand les mots sortent de ma bouche je les trouve de plus en plus idiots. J'ai parlé au téléphone et mes mots sonnaient creux, vieux. Avant-hier je me regardais dans la glace et je me disais : mais les gens est-ce qu'ils n'en ont pas marre de voir ma tête les gens ? Et puis non, comment en auraient-il marre eux : c'est la première fois qu'il la voit.

Il y a des choses que je ne lui ai pas dites. Rien de grave.

Comme disait une femme sage : "n'oubliez-pas, rien n'a d'importance ! ".
L'histoire ne s'écrit pas avec les mots que l'on ne dit pas, ni avec ce que l'on ne vit pas...

Si ?

mh,

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