Revenues (dimanche, 14 mars 2010)
Nous voilà revenues de vacances avec la Ninette. Le temps va vite.
Paris est comme un vieux bouledogue ; parfois il vous attrape à la gorge et ne vous lâche plus.
Pourtant j'aimerais bien.
Dans mes Hautes-Pyrénées natales, j'ai croisé : 2 chevaux gentils, Perle et Ganchero, un vélo vert (ceux qui savent compatiront), une sœur amoureuse, une sorte de chose gratinée originaire d'Albi qui m'a fait aimer le chou, la vieille machine à coudre de ma mère qui me fait aimer les vieilles machines à coudre, un vol de grues bruyantes remontant vers le nord (juste avant la neige).
J'ai vu aussi un aimable ami de mes parents, qui ne peut cependant s'empêcher « pour les aider » de pulvériser du désherbant sur les malheureuses touffes d'herbes qui passent au travers du gravier (merci Roun...). Il a aussi coupé quelques branches d'un pêcher fatigué, et les a fait brûler sur la terre avec... de l'huile de moteur...
Je pensais à mon papi, qui ne savait pas ce qu'était l'écologie, travaillait tous les jours dans son jardin et, n'aurait jamais traité la terre qui le nourrissait, avec une telle légèreté.
mh,
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