Partageons ? (dimanche, 25 mars 2012)

Vu que je n’ai pas de voiture, je ne suis pas la plus mal placée pour parler du covoiturage ?

Vu que j’habite à Paris, j’utilise mes pieds et les transports en commun, pour me déplacer.

Je n’ai pas de voiture, pas non plus le permis de les conduire.

Je me trouve donc bien dépourvue hors des villes.

Je pourrais dresser une liste des conducteurs qui, au cours des années, m’ont déplacée gracieusement d’un lieu à l’autre. Je pourrais aussi dresser la liste de ceux qui l’ont fait avec un rien de mauvaise… grâce.

Un jour, il y a une quinzaine d’années, j’ai dit en plaisantant à mes neveux qu’ils auraient sans doute un véhicule et les moyens de le conduire avant moi, aujourd’hui, ils conduisent avec un permis, et je me laisse conduire sans, donc.

Si j’étais mauvaise, j’ajouterais que vu leur salaire ou leur mensualité d’étudiant, ils ne sont pas prêts de se payer le carrosse de leur rêve. Je fais sans doute fausse route, ce n’est plus de ces rêves qu’ils font, ils adoptent sans traumatisme, le covoiturage pour se déplacer d’un bout de la France à l’autre ou pour des parcours plus courts. En tante soucieuse, je leur conseillerais de choisir de préférence une femme conductrice, sachant que, statistiquement parlant, elles ont moins d’accidents que les hommes ! 

C’est effrayant comme le temps file vite ; dans mon étudiant temps, je ne pensais même pas à cette solution pour me véhiculer à moindre coût. Si ce système existait, il était plus marginal, et beaucoup moins rassurant.

Avec l’âge et la sérénité qui vous fondent dessus en même temps que les cheveux blancs, je comprends que le covoiturage soit un moyen de transport des plus ingénieux.

Voyant les grosses cylindrées aux trois quarts vides parcourant les villes en tous sens, je concevrais même que ce mode de transport devienne avec le temps et la pénurie de pétrole, sinon obligatoire du moins fortement conseillé.

Certains penseront sans doute fatalistes : « ben oui puisque nous nous sommes pauvres, c’est donc à nous de devenir futés et partageux… », je répondrais qu’il est inévitable (indispensable) que nous le devenions tous.

Laissons, le possesseur de monstre se prélasser dans son bolide, ramenons le sur terre avec notre bon sens. Si nous nous lassons les premiers de les voir s’y prélasser, ils courront plus de risque que nous.

L’union faisant la force, c’est fou comme tout (tous) nous porterait à l’oublier.

Bon covoiturage à tous.

 

Article sponsorisé.

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