Le loto de la mort, ou "Parisienne !" (vendredi, 27 novembre 2015)
Grosso modo, si je résume bien ce que je vois,
ce que j’entends
ce que je pressens,
depuis le temps que je vis à Paris et après avoir échappé de peu à l’attentat du RER Port-Royal* je ne peux que constater que j’ai autant de « chance » de me faire dézinguer par des terroristes que de gagner à l’euro millions...
À un détail près : avec les terroristes, on est obligé de jouer …
mh, parisienne, qui, bien que solidaire de tout ce qu’on veut, a quand même bien la trouille pour sa louloutte.
*3 décembre 1996.
Photo D'J'C': "
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Commentaires
On peut toujours se poser les questions de lieu ou de temps, voire d'espace-temps. Nos destins (ça ne va pas te surprendre ! ) croisent tout et rien dans un océan d'informations, d'opportunités, de croisements de vies. Craindre pour nos enfants fait partie de nos vies, des fois au point de se faire croire qu'on aurait pu y passer (j'ai "failli" y être, j'ai "failli" ceci ou cela )...
A l'autre bout de la réflexion, l'analyse du syndrome de la sardine : dans un banc de sardines, tous les poissons suivent leur "instinct", même (et surtout ) quand le banc est attaqué par des prédateurs: on ne compte pas les sardines qui se font bouffer, on compte surtout celles qui se retrouvent au bistrot et qui se congratulent d'y avoir échappé. J'ai lu et rencontré quelques "miraculés" des camps de la mort ou d'attentats (avec mon ami Israel Feldmann, victimologue et spécialiste des attentats) : à l'inverse des sardines survivantes, ils culpabilisent surtout de ne pas avoir partagé le même sort que leurs infortunés compagnons, à tort, bien sûr, n'étant pas et ne pouvant être responsable ni du banc de sardines ni des actions des prédateurs.
Donc sardines nous sommes: croire à autre chose serait d'une prétention odieuse ....
Écrit par : pablo Robinson | vendredi, 27 novembre 2015