En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Une amie cherche un appartement, 3 pièces à Paris dans le 20e, le 11e ou le 10e.
Bon je rectifie plutôt 2 grandes pièces? MAXIMUM 1200 euros.
C'est urgent, elle ne trouve pas et son propriétaire veut vendre.
Merci de m'envoyer un mail si vous avez ça dans vos cartons.
mh, merci de votre aide !
De l'hypnose à l'aromathérapie en passant par la causerie avec les arbres, mes marottes furent assez diversifiées. Elles faiblissent néanmoins avec le temps et c'est tant mieux.
Lorsque j'aborde une nouvelle : « marotte », celle-ci m'obsède, jusqu'à ce que j'ai l'impression de la maîtriser.
Le syndrome « madame Michue » m'ayant gagné depuis la naissance de la ninette, la couture laisse juste une petite part de mon cerveau disponible pour d'autres activités.
Je n'avais cependant pas imaginé une seconde que coudre allait me rapprocher de la géométrie, et parfois même de la chimie... !
![P1030009 [Résolution de l'écran].JPG](http://www.lalettredemh.com/media/00/01/1271028509.JPG)
Nous voilà revenues de vacances avec la Ninette. Le temps va vite.
Paris est comme un vieux bouledogue ; parfois il vous attrape à la gorge et ne vous lâche plus.
Pourtant j'aimerais bien.
Dans mes Hautes-Pyrénées natales, j'ai croisé : 2 chevaux gentils, Perle et Ganchero, un vélo vert (ceux qui savent compatiront), une sœur amoureuse, une sorte de chose gratinée originaire d'Albi qui m'a fait aimer le chou, la vieille machine à coudre de ma mère qui me fait aimer les vieilles machines à coudre, un vol de grues bruyantes remontant vers le nord (juste avant la neige).
![mars_2010 019 [Résolution de l'écran].JPG](http://www.lalettredemh.com/media/00/02/344532653.JPG)
Il est passé comme une flèche, sur le mur en pierre de l'Adour, derrière la statue de la Sainte Vierge, au moment où j'ouvrais les volets.
Il a galopé (oui bon...) jusqu'à la maison en ruine, puis a disparu, minuscule et roux, dans le parc du « château » voisin.
Non pas à Paris. Dans mon sud-ouest natal ; entre confection de fois gras, et promenade dans la campagne avec la ninette.
mh,
Du côté du monde très prosaïque qui est le mien, et que je pense, très privilégié, nous sommes en guerre.
Mes terroristes personnels ne pratiquent aucune religion (est-ce que finalement j'en sais quelque chose) Ne porte pas la burqa (ou alors toute toute toute petite), mais, féroces, ne laissent guère de répit aux mères réunies en faction disparate qui tentent de les combattre.
Cet ennemi, n'ayant que faire d'identité nationale, s'attaque indifféremment aux riches et aux pauvres, ayant pour seul but de coloniser un maximum d'espace et de se perpétuer encore et encore.
Je l'ai successivement attaqué avec de l'huile d'olive et des tiges d'acier. Hier soir, j'ai testé la mayonnaise, ne pouvant me résoudre à le combattre à coup de produit chimique ou pire encore d'ammoniaque !
J'avais tout prévu, même faire le lien avec la note précédente.
Je voulais parler des petites choses et du bonheur que l'on trouve dedans.
Je voulais parler aussi de couture et prévenir les « ceussent qui savent » : j'ai enfin fini la robe de la ninette ! Une robe burda à 2 points (les initiés comprendront) que j'avais commencé au début de l'hiver.
Mais bon, mon cher et tendre doit avoir l'angoisse du plein sur les cartes mémoires, car elles sont vides ! Plus de photos de mon œuvre !
Donc voilà une photo de la robe en question de chez burda.
J'ai commencé une autre, robe avec un tissu improbable...
Comme les macros Excel, l'hypnothérapie et autres marottes, ce qui me résiste m'agace, donc en ce moment je me bats avec la couture.
Je ne me rendais pas compte que cela avait tellement à voir avec la géométrie !
Sisi.
Mh, couturière hypnotique.
Petite, je rêvais presque chaque nuit de décapitation.
La ninette elle, fait depuis quelque temps des rêves récurrents de petits pois méchants avec des bras des jambes et des orteils.
Dois-je m’inquiéter de l’évolution de l’inconscient au travers des générations ?
mh,
En ce début d’année, il est de tradition de faire le bilan. Je suis juste apte actuellement, au bord de la crise de foie, à faire celui de la période des fêtes.
D’ici, Paris 14, loin des Pyrénées de mon enfance, j’ai tenté de faire découvrir à la ninette quelques-unes de mes « madeleines ». Celle de Noël n'est pas des moindres. En ce paradis de la gourmandise qu’est mon sud-ouest natal, nous avions alors quelques marottes de fin d’année qui ne variaient pas, quelque fut le thème du Noël que nous choisissions : Les treize desserts, la bûche noyées de crème au beurre et le consommé du réveillon de mon père.
Les origines espagnoles de ma mère, sa volonté de faire bien, son entregent ou la bienveillance naturelle de mon père ainsi que ces qualités d’organisateur, peuvent expliquer leur talent à organiser des fêtes. Les noëls furent ainsi, russes, africains, du moyen âge… Chaque thème nous amenait à construire une crèche nouvelle en papier ou en carton.
Malgré nos efforts, nous ne pouvions rivaliser avec celle de Dompère, mon grand-père paternel, qui collectionnait les santons depuis des lustres et construisait chaque année sa crèche comme un Bruegel.
![décembre_2009 005 [Résolution de l'écran].JPG](http://www.lalettredemh.com/media/00/02/1297214809.JPG)
Avant les bilans et autres mises en perspective de l’année en fin de course, je place la trêve des confiseurs.
Je me souviens avec délectation des gourmandises de noëls passés en Pyrénées, ou en Allemagne, de certains röstis de foies gras, d’extases gustatives consécutives aux dégustations d’alors. Jusqu’à des crème au beurre que nous finissions sans écœurement ni modération sur nos tartines le 26 au matin.
Parfois, j’ai peur de perdre ce plaisir de la fête. Je m’aperçois qu’en le perpétuant, même par tradition, ou pour que la ninette en goûte les douceurs, je suis à nouveau entraînée dans les plaisirs qu’il peut procurer.
Le wagon et lourd, l’organisation laisse, sans doute, à désirer. J’essaie cependant de construire quelque chose, qui a, je l’espère quelques choses à voir avec la fête, le plaisir de faire plaisir, et celui de perpétuer ce qu’avant nous d’autres ont transmis.
Aujourd'hui avec le ninette, nous avons fait des Springerles.
