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Pour les rolleux qui hantent encore la lettre de mh, dans le but d'y trouver quelques photos ayant trait à leur discipline préférée, je vous avertis : Vous allez être gâté.
Le Grand Palais vous ouvre ses portes !
Cela ne durera pas huit jours, juste un week-end, ce n'est pas si mal.
La randonnée du vendredi devrait y faire sa pause.
Il y aura, le reste du temps, des cours pour les débutants.(oui je sais, ça rime, c'est dans ma nature)
Et mention spéciale à l'expo photo de Claire.
Timidement je roule, fraîche adepte des vendredis.
Une musique, dans mon crane depuis ce matin, m'accompagne.
Comme une gamine à la fête foraine, j'applaudirai volontiers au milieu de la foule des patineurs. Tout est spectacle, tout réclame attention. Sur le coté les policiers à roulettes matraques, menottes, et arme à la ceinture, piquent un sprint vers je ne sais quelles interpellations ou plaisir inavoué de rouler.
Les staffeurs jaunes-poussins hurlent dans mon dos " Poussez sur les cuisses, plus vite. Rattrapez ceux qui sont devant … ". La fée Claire rouleuse rieuse, tient salon à droite en bas de la foule, entourée d'un aréopage de boys ou de demoiselles.
Je salue d'une main, d'un geste, d'un baiser en équilibre, quelques connaissances. Je regarde à peine le ciel. Je surveille un grand gros personnage instable devant moi et l'amplitude de ces gestes. Un homme slalomant entre les patineurs vient se prendre dans mes roues. En équilibre, nous entamons une valse hésitante, nous retenant tant bien que mal l'un à l'autre.
Des piétons applaudissent au passage du cortège à 10 000 roues. Parfois ils se risquent à traverser. Des allemands, clignotants du casque jusqu'aux patins, roulent groupés. Ils font une tache fluorescente dans le cortège, comme ils la feront avec une hola en règle assis sur les " gradins " de Bercy où aura lieu la pause à mi-parcours.
"Elle" parle de moi là !
Si parfaitement !
C'est presque le Elle en vrai "elle. fr ?"
mh, dans le fil blogs de "Elle"
Vous pouvez même voter pour moi...
Il est trop tard, je n'ai pas le courage. Pas assez de talent non plus.
Bon alors si on me résume.
C'est obligatoire de se résumer ?
Je sais bien lire, je sais pas mal écouter, je sais regarder. Ce n'est pas important de ne pas être...
Dio mio il faudrait que j'écoute ce que j'écris !!!
mh,
Aujourd'hui.
Je ne peux pas encore préparer mon muesli avec un yaourt : ceux que j'ai fais hier soir, ne sont pas encore froids.
Je vais petit-déjeuner avec du miel que ma belle-mère a ramené d'une de ces escapades, et du pain fait de mes blanches mains.
Je me demande pourquoi je n'ai pas pensé avant à faire cuire mon pain dans un moule à cake ! C'est beaucoup plus facile à couper et ça évite la bataille avec le papier sulfurisé et la farine...
J'ai enveloppé ma livebox d'un papier aluminium.
Comme ça, j'ai l'impression que les ondes ne viendront pas, insidieusement, m'attaquer...
mh, ondées trop ondées.
N'est-ce pas qu'elle est jolie la PREMIERE robe que je fais à l'enfant ?
Il s'agit de la robe trapèze du livre les « intemporelles pour enfants ». Bon juste qu'il faudrait savoir dans quel sens on fait les boutonnières, sur le patron elles sont à la verticale, et sur les photos elles sont à l'horizontale. Cruel dilemme. J'aurais dû les faire à la verticale et ne pas écouter le patron !
Le tissus est un peu mièvre mais bon. Je testais mes capacités en couture.
Avis aux amatrices qui n'en causent pas.
mh, couturière... enfin presque.
Etre le souffle, être l'eau
Suivre le sillage profond.
Suivre la blessure amère et découvrir ce qu'elle recèle.
Être dans l'infini de sa complexité et se perdre
Ne pas savoir où combattre son mal et chercher pourtant
chercher.
Observer.
Écrire pour essayer de retrouver
Pour être nue.
Nue jusqu'à ma merveille et ma désolation.
Nue jusque là
Qui pourrait me comprendre sans me lire ?
Mais comment me deviner là où je suis multiple, où l'univers s'étale comme je le reçois
Où je suis profondément, et où profondément je ne suis pas.
Alors qu'il va être bientôt midi avec cette histoire de « àç_è-('' »é& » de nouvelle heure, je n'ai qu'une envie, rejoindre la moindre morphée qui se présente.Un type vient de m'engueuler parce que je n'ouvrais pas assez rapidement la porte à son goût de ramoneur de cheminées à gaz et autres conduits...
Ma presse du jour m'a conduit à
- m'extasier devant une histoire de carottes : http://quotidiendurable.com/news/carrotmob-a-paris, ou http://greendrinksparis.over-blog.com/article-29422644.html histoire de croire à NOTRE impact sur notre monde
- penser à ne pas trop pleurer sur mon sort afin de ne pas enrichir les vendeurs de mouchoirs :
http://fr.globalvoicesonline.org/2009/03/28/5173/
(Le truc agaçant quand même, c'est les jeunes types propres sur eux, qui profitent d'une crise pour se faire de la pub. Voir les publicités durant des manifs. On en vient à se demander si aussi propres qu'ils paraissent, ils ne cachent pas des pensées pas si blanches blanches que ça. Mais bon y'en a qui vont dire que je fais du mh),
- me souvenir du bon film sur Arte : « la journée de la jupe » et lire l'interview d'IA avec curiosité.
