Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écrire

  • La maison derrière la vitre.

    hommeplage.gifJ'ai longtemps rêvé de maison.
    J'ai, dans ma petite chambre d'étudiante en son temps, puis dans mes studios parisiens, toujours imaginé les maisons où, plus tard, je me voyais vivre.
    Pour étayer mes rêves, je pillais les bibliothèques de tous les livres de décoration. Je me ruinais avec un plaisir extrême, en revues luxueuses, pleines du "chez soi" des autres, de bois précieux, de cuisines splendides.
    Les deux premiers romans que j'ai tentés d'écrire et surtout de finir, se nourrissaient de bâtisses anciennes retapées, et de jardins. Je créais là, ce que je ne pouvais ou ne savais créer ailleurs. Mes héros ou héroïnes y vivaient à tel point ! Je pouvais, dans mes mots, soigner une décoration issue de mes lectures et de mes rêves. J'habitais à la fois les maisons et l'histoire. Je me sentais chacun des personnages.
    Être à la fois une maison et un jardin, être un vieil homme et son exil, être les montagnes, la fuite, la joie, la violence, la mélancolie, la colère.
    Un moment, J'ai cru devenir amoureuse d'écrire, puis j'ai compris que j'habitais mes mots, que là se trouvait ma demeure.
    J'ai abandonné les livres et les revues que je feuillette désormais plus légèrement.Je ne m'inquiète pas de celle que jamais sans doute je ne construirais puisque je tente de la bâtir en moi. Mes mots devenant le reflet de ma propre architecture.
    J'ai passé des heures à rêver. J'ai passé des années à tenter de construire mes histoires.

    Lire la suite

    Catégories : La lettre de mh 2 commentaires Imprimer Pin it! Lien permanent
  • Me vouloir...

    — Dis Jorge, pourquoi je ne dessinerais pas maintenant ?

    Jorge, n’a pas pris de vacances. Il hante ses anciens amis. Il partage ses humeurs et sa rage de nouvel abandonné : qu’une femme, n’importe laquelle puisse le quitter ce n’était même pas concevable de son point de vue, mais que celle qu’il avait choisie, le laisse en plan pour partir voir le monde….

    — Avant ou après la couture, mh ?

    — Et aussi, et aussi !

    — Dis-moi plutôt ce qui t’empêche de te remettre à écrire.

    — Qu’est-ce que tu veux dire ? Pourquoi tu me parles comme ça ?

    — Tu le sais très bien mh, c’est ce que tu sais le mieux faire. T’en as pas marre de rater des robes et des dessins de te contenter, même ton boulot… Tu te poses en « madame Michu » comme tu dis parce que c’est plus facile.

    — Qu’est- ce que tu sais de ce qui est le plus facile ? Pourquoi ce serait mieux d’écrire que de rater des robes ! J’espère que ce n’est pas ce que je sais le mieux faire. Ce que je sais le mieux faire c’est…  C’est m’imprégner…

    Lire la suite

    Catégories : La lettre de mh 0 commentaire Imprimer Pin it! Lien permanent
  • Frontière et etc.

    Je voudrais avoir le courage de travailler à nouveau avec les mots.

    Je relis, je me souviens, je suis...

    ou peut-être c'est des encouragements que je "vous" demande ?

    http://www.lalettredemh.com/archive/2009/06/03/la-frontiere-bleue-melancolie-quand-tu-nous-tiens.html

     

    mh, décour...

    Catégories : Devant mon thé,, La lettre de mh 0 commentaire Imprimer Pin it! Lien permanent
  • De l’utilité.

    Parfois je me dis que les mots ne servent à rien.
    C’est idiot je sais. Trop de mots ne servent à rien.
    Il suffit d’en trouver quelques-uns, de bien les poser les doser sur la bonne émotion. Et en route pour la parade !
    Je me souviens d’une nouvelle d’Hemingway. Une magnifique. Il s’agissait d’un combattant, d’un balcon et... En lisant le dernier mot j’ai pensé : c’est la plus belle nouvelle du monde.
    Peut-être, ce que je me demande vraiment, c’est si mes mots à moi servent à quelque chose…

    À rien ?
    À rien.
    La question était idiote.
    Il n’y a rien à attendre de la réponse.

    mh,

    Catégories : La lettre de mh 0 commentaire Imprimer Pin it! Lien permanent
  • Écrire propre.

    affiche_balai_410.jpgJ’écrirais pas trop propre parfois ?

    Je relis mon histoire de pieds: c’est l’impression que j’ai. Envie de saloper tout ça. Tiens un mot comme saloper, plutôt Rougekiwi qui le dirait.
    RK, qui déballe. *
    Le souci avec le déballage ? Les limites, peut-être.
    Dans une histoire, on n’en met pas… C’est ça la ruse. On se sent moins (j’avais écris MOI !) dépossédée. En plus on créait un « objet ».
    Mais, c’est peut-être moi : « me sentir dépossédée ».
    Une histoire aussi, une vraie. Une où on y va vraiment, c’est quand même un truc de fou. Un truc de folle givrée collée au plafond. Un bordel de soi ou on ne sait plus qui est « je ».
    Un machin plein de mots incapables d’être le réel, écrit par une qui un jour a aussi entendu causer les arbres.

    Tout ce qui est écrit « c’est des blagues » de toute façon comme dirait la louloutte.
    Vaste vaste blague.
    Que des histoires...

    mh, (et celui là de texte, est-ce qu'il a pas un peu plus l'air écrit avec les pieds ?)

     

     

    Catégories : La lettre de mh 0 commentaire Imprimer Pin it! Lien permanent