Hier, je suis allée directement chercher l’information à la source.
Chemin faisant, j’ai pu constater que les alentours de celle-ci avaient changé.
Au temps de mes dernières visites, il y avait moins de policiers, moins d’engins mitrailleurs, et la foule n’était pas coincée sur le trottoir en face, derrière des barrières métalliques, comme au zoo devant les grilles.
“On” voudrait nous faire croire que nous ne mangeons pas les mêmes rillettes qu’”on” ne s’y prendrait pas autrement.
Bref, devant le sacral orifice, j’ai rêvé une incursion :
- bonjour, monsieur l’agent ; auriez-vous l’obligeance de m’indiquer le bureau de la personne qui met à jour l’agenda présidentiel ?
Par les temps qui courent s’avancer vers un type armé en gilet par balles devant l’Élisée, l’interrompre dans son auguste gardiennage pour lui lancer cette réplique m’exposerait, s’il était de méchante humeur, à une expédition manu militari vers Saint-Anne.
Alors que, soyons honnêtes, je ne demande pas mieux qu’une collaboration étroite avec le haut fonctionnaire chargé d’écrire noir sur blanc ce que fait officiellement le type que nous avons élu et envoyé dans ce palais. En observant toute cette tartufferie élyséenne je ne peux m’empêcher de penser que nous aurions dû déménager depuis longtemps nos maîtres à La Courneuve, cela aurait ramené ces bonnes gens à la réalité du terrain.
Grisée par toutes ces splendeurs, nous sommes passées ma Ninette et moi chez “Ladurée ”. J’ai contemplé le paysage de mamies chics et de touristes, embarrassés de sacs de shopping et me suis régalée d’un (trop) petit gâteau au chocolat.
L’enfant n’a pas fini sa glace et n’a rien dit avant que nous n’arrivions devant notre bon gros lion du XIVe.
“Maman, ce n’était pas si bon que ça Ladurée. La prochaine fois ce n'est pas la peine d’aller si loin : ils font de super chocolat chaud dans le café de l’autre côté de la rue…
Douchée par ma fille qui a passé une bonne partie de l’après-midi à s’énerver après les voitures, pester contre la chaleur et la pollution et à râler contre mes errances parisiennes, nous sommes rentrées.
Ensuite, tandis que “l’encore enfant”, préparait une sauce “camembert citron vert”, qui se révéla moins étrange au goût, que son intitulé pouvait le laisser croire, je me suis installée devant mon clavier. J’ai pu rapidement constaté que mon confrère de l’Élysée avait fait son job et que même si j’avais réussi à pénétrer le palais, je serais tombé sur un os: Manu n’était pas là:
"25 Mai 2017
Sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN). Bruxelles, Belgique
ven 26 Mai 2017
Sommet du G7. Taormina, Italie
sam 27 Mai 2017
Sommet du G7. Taormina, Italie"
mh,
Commentaires
La ninette a raison. Les noms de famille n'ont jamais amélioré le goût des glaces. Des chocolats non plus.
Et la prochaine fois fourbissez vos masques anti pollution.
L'air pur du Neguev.... huuuummmm....
la vérité sort de la bouche des enfants, il y a longtemps que l'air parisien est irrespirable