Je mange du porc. Je sais que le porc cru, ce n'est pas bon. Chaque fois que je cuisine du porc, j’ai en tête une énorme voix qui clame : «ATTENTION TA VIANDE DOIT ËTRE BIEN CUITE ». Total, je sers aux membres de la maisonnée de la semelle de cochon, de la saucisse au charbon et tout un tas de joyeusetés noires du même acabit.
Si j’ai résolu mon problème avec le filet mignon (lait de coco, sauce soja, gingembre oignons, et zou dans la cocotte), je n’avais pas encore trouvé la manière adéquate de déguster de la BONNE saucisse.
J’avais beau accuser les bouchers de tous les maux, le problème venait de moi.
J’ai donc découvert par hasard, le truc qui me permet de déguster une bonne saucisse bien cuite, sans mauvaise conscience, (nonobstant le fait qu’il a fallu tuer un cochon pour cela).
Recettes salées
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Mon problème avec la saucisse.
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Envie de friiiiiiiiiiiiites !
En pleine réflexion sur votre poids et sur la modification de votre alimentation, voilà que fond sur vous une irrépressible envie de frites. Là, deux possibilités s’offrent à vous, soit courir acheter un cornet chez le MD du coin, soit se rabattre sur des frites surgelées à dorer sur la plaque du four. Ces deux solutions ont le mérite de la rapidité, pas celui de la légèreté.
Pour calmer votre envie tout en ne bousculant pas trop votre nouvelle hygiène de vie, je vous propose cette recette.
Couper en frites des pommes de terres.
Les cuire 10 minutes à la vapeur.
Les étaler sur une plaque huilée OU sur du papier sulfurisé .
Ajouter un minuscule filet d’huiles et, pourquoi pas, des herbes.
Cuire 20 à 25 minutes dans un four à 160°.
Dernières recommandations : savourer sans mauvaise conscience.
Source « Kousmine au quotidien » Denjean, Serre.
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Un siphon phon phon…
Il n’y a pas si longtemps, le mot siphon évoquait pour moi un accessoire de plomberie aux fonctions troubles, atrocement utile au quotidien.
J’ai consulté mes sources.
« Siphon » me rappelle désormais un cadeau de Noel raté mais néanmoins familialement légendaire,
Aujourd’hui, il promet des jours meilleurs à mon maillot de bain.
Pour comprendre, sachez qu’il est passé dans mon esprit, de la catégorie plomberie à la case cuisine et que je l’ai férocement nettoyé quand je l’ai eu trouvé. J’ai donc devant moi un siphon propre.
Que fait on avec un siphon propre quand on n’est pas plombière ?
DE LA MOUSSE !!!
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Je vous sens perplexe.
Pourtant il est prouvé qu’ajouter de l’air dans les aliments a pour effet de favoriser la satiété. Je vais vous éclairer dans le cheminement tortueux de mon esprit : sachez qu’un siphon est un objet servant à ajouter du gaz dans l’eau de seltz (ça date) mais aussi dans la chantilly !
En fait les nouveaux cuisiniers, transforment le moindre foie gras en mousse, le moindre beurre de raie en espumas, et tout ça, rien qu’avec de l’air et un siphon (et un rien de foie gras certes, certes.)
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Inventons la machine à menus !
(C'est l'été textes de ma sacoche......)
À toutes celles (accessoirement à tous ceux) qui ne savent à quels saints se vouer à l’heure des repas, je dédis cette note.
Elle vous réconfortera dans votre casse-tête de chaque jour. Elle vous réconciliera avec les petites choses de la vie, avec votre ligne, vos hommes, femmes, ou enfants (selon le cas) bref je vous propose des liens vers des MENUS.
Un jour, peut-être parviendrez-vous à la sérénité totale en établissant une fois pour toutes des menus sur une année, en suivant les saisons ! Oh rêve ! Ou bien inventerez vous le menu automatique qui d’adapte au savoir faire du cuisinier, au contenu de sa cuisine (appareils et nourriture) et au temps dont il dispose pour le préparer.
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Pour en finir avec l’artichaut.
L’artichaut et moi c’est une histoire qui a commencé dans l’enfance avec une vieille blague que ma meilleure ennemie raconte avec malice. Elle a toujours souligné l’écart entre ma mâchoire inférieure et ma mâchoire supérieure, écart qui ne me permettait pas de ronger tel le vulgum pecum les feuilles des artichauts. J’ai donc longtemps banni de mon alimentation ce légume. Non vous n’aurez pas de radio de ma mâchoire. Elle doit être affichée dans une école de dentisterie appliquée. Non vous n’aurez pas de photo. Il faut être dentiste pour trouver quelque intérêt à la forme de mes mâchoires.
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Recette de courgettes portables (pour enfants affamés).
Toujours en quête d'une panoplie de recettes idéales pour intégrer des légumes dans le régime de la Ninette, je m'amuse avec mon nouveau gaufrier.
Hier donc avec deux courgettes juste cuite (à la vapeur), un reste de purée de carottes, du lait, de la farine, 1 oeuf, ½ sachet de levure, j'ai donc réussi mon coup en créant 4 gaufres que la Ninette a beaucoup appréciées.
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Ma VISION des BROCOLIS, et celle des DAMES DE LA CANTINE.
En terme culinaire, les dames de la cantine n'ont pas la même « vision » que moi.
En effet, pensant que ma recette de gaufres brocoliesques ferait l'unanimité et provoquerait l'admiration de tous les copains de la tablée, lesdites dames ont cru qu'ils s'agissaient d'une erreur de ma part ou d'une soudaine absence d'activités neuronales, du genre : « Elle ne donne pas de légumes à sa fille, par contre elle lui ajoute deux desserts ! ». -
Gaufres et brocolis ! (Recette rapide)
Joie des petites victoires de la vie quotidienne.
Traces de rien du tout que personne ne gardera en mémoire.
Enfin si, vous peut-être ?
Il est question ici de brocolis et d'enfant silencieuse en les dévorant.
Sisi !
Il est question d'un cadeau de ma belle mère que je regardais d'un oeil douteux (quesse qu'ils ont tous dans cette famille à m'offrir des accessoires culinaires).
Bref je vais vous narrer ma recette de gaufres aux brocolis. Ne râlez pas, c'est bon, la ninette n'en fait qu'une bouchée. -
mh, planqueuse de légumes, (suite)
Si l’idée de faire manger des légumes à la Ninette, sans qu’elle renâcle, est une préoccupation quasi quotidienne, je me pose cependant des questions sur la méthode de Jessica Seinfeld. Celle-ci consiste à préparer une série de purées de toutes sortes. Elle les congèle, et les glisse ensuite subrepticement dans les plats que composent ses menus de l’entrée au dessert. Je me suis empressée d’acheter cet ouvrage, séduite par ses promesses et par son « packaging ».
Certes, l’idée n’est pas idiote, de là à la rendre systématique ! En refermant le livre je n’ai pu m’empêcher de penser : « Mais elles sont où, les recettes normales ? ». La purée de brocolis dans le pain d’épice ou le goût de l’avocat dans les petits gâteaux au chocolat (mais qu’on ne sent pas si les gâteaux sont bien froids) je ne sais pas vous, mais moi, ça ne me fait pas saliver.