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histoire

  • La maison derrière la vitre.

    hommeplage.gifJ'ai longtemps rêvé de maison.
    J'ai, dans ma petite chambre d'étudiante en son temps, puis dans mes studios parisiens, toujours imaginé les maisons où, plus tard, je me voyais vivre.
    Pour étayer mes rêves, je pillais les bibliothèques de tous les livres de décoration. Je me ruinais avec un plaisir extrême, en revues luxueuses, pleines du "chez soi" des autres, de bois précieux, de cuisines splendides.
    Les deux premiers romans que j'ai tentés d'écrire et surtout de finir, se nourrissaient de bâtisses anciennes retapées, et de jardins. Je créais là, ce que je ne pouvais ou ne savais créer ailleurs. Mes héros ou héroïnes y vivaient à tel point ! Je pouvais, dans mes mots, soigner une décoration issue de mes lectures et de mes rêves. J'habitais à la fois les maisons et l'histoire. Je me sentais chacun des personnages.
    Être à la fois une maison et un jardin, être un vieil homme et son exil, être les montagnes, la fuite, la joie, la violence, la mélancolie, la colère.
    Un moment, J'ai cru devenir amoureuse d'écrire, puis j'ai compris que j'habitais mes mots, que là se trouvait ma demeure.
    J'ai abandonné les livres et les revues que je feuillette désormais plus légèrement.Je ne m'inquiète pas de celle que jamais sans doute je ne construirais puisque je tente de la bâtir en moi. Mes mots devenant le reflet de ma propre architecture.
    J'ai passé des heures à rêver. J'ai passé des années à tenter de construire mes histoires.

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  • Souvenir du Chili, ou l'histoire en option.

    Le 5 décembre 2009, d'autres obsèques pour Victor Jara.

    Tandis que la droite tente de faire oublier sa dictature.

    ===

    L'histoire ne serait donc qu'en option ?
    La droite des uns n'est sans doute pas la droite des autres, mais, quand même...

    ===

    mh,

    infos là

  • La robe à histoires de la ninette.

    robe2 002 [Résolution de l'écran].JPGTout a commencé quand ma sœur a rencontré mon beau-frère…
    Cela fait un certain temps déjà, alors je vais vous la faire courte. Elle a rencontré mon beau-frère. Ensuite il y a eu des fiançailles en Normandie : je me souviens avec émotion d’un beurre frais fait et d’un brie de première grandeur (on ne choisit pas ses meilleurs souvenirs). Plus tard, j’ai entendu des toilettes du haut de notre maison dans les Pyrénées, qu’elle avait décidé de l’épouser (La réalité n’est pas aussi glamour qu’on le voudrait).

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  • Écrire propre.

    affiche_balai_410.jpgJ’écrirais pas trop propre parfois ?

    Je relis mon histoire de pieds: c’est l’impression que j’ai. Envie de saloper tout ça. Tiens un mot comme saloper, plutôt Rougekiwi qui le dirait.
    RK, qui déballe. *
    Le souci avec le déballage ? Les limites, peut-être.
    Dans une histoire, on n’en met pas… C’est ça la ruse. On se sent moins (j’avais écris MOI !) dépossédée. En plus on créait un « objet ».
    Mais, c’est peut-être moi : « me sentir dépossédée ».
    Une histoire aussi, une vraie. Une où on y va vraiment, c’est quand même un truc de fou. Un truc de folle givrée collée au plafond. Un bordel de soi ou on ne sait plus qui est « je ».
    Un machin plein de mots incapables d’être le réel, écrit par une qui un jour a aussi entendu causer les arbres.

    Tout ce qui est écrit « c’est des blagues » de toute façon comme dirait la louloutte.
    Vaste vaste blague.
    Que des histoires...

    mh, (et celui là de texte, est-ce qu'il a pas un peu plus l'air écrit avec les pieds ?)