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écriture

  • La maison derrière la vitre.

    hommeplage.gifJ'ai longtemps rêvé de maison.
    J'ai, dans ma petite chambre d'étudiante en son temps, puis dans mes studios parisiens, toujours imaginé les maisons où, plus tard, je me voyais vivre.
    Pour étayer mes rêves, je pillais les bibliothèques de tous les livres de décoration. Je me ruinais avec un plaisir extrême, en revues luxueuses, pleines du "chez soi" des autres, de bois précieux, de cuisines splendides.
    Les deux premiers romans que j'ai tentés d'écrire et surtout de finir, se nourrissaient de bâtisses anciennes retapées, et de jardins. Je créais là, ce que je ne pouvais ou ne savais créer ailleurs. Mes héros ou héroïnes y vivaient à tel point ! Je pouvais, dans mes mots, soigner une décoration issue de mes lectures et de mes rêves. J'habitais à la fois les maisons et l'histoire. Je me sentais chacun des personnages.
    Être à la fois une maison et un jardin, être un vieil homme et son exil, être les montagnes, la fuite, la joie, la violence, la mélancolie, la colère.
    Un moment, J'ai cru devenir amoureuse d'écrire, puis j'ai compris que j'habitais mes mots, que là se trouvait ma demeure.
    J'ai abandonné les livres et les revues que je feuillette désormais plus légèrement.Je ne m'inquiète pas de celle que jamais sans doute je ne construirais puisque je tente de la bâtir en moi. Mes mots devenant le reflet de ma propre architecture.
    J'ai passé des heures à rêver. J'ai passé des années à tenter de construire mes histoires.

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    Catégories : La lettre de mh 4 commentaires Imprimer Pin it! Lien permanent
  • mh, et son "non-moi"

    Je joue, je joue. Hâtivement modelée.

    Qu’est-ce que c’est : ne pas jouer à être soi-même ? Comment puis-je être tout cela que j’écris si je suis quelqu’un ? Défini, encadré enfermé dans les limites.

    Si je sais où je finis et où je commence.

    Qui suis-je ? Ma non-existence est une virtualité.

    Quand j’écris, je n’existe pas : « Non-moi ».

    Les autres parfois me délimitent, posent des mots sur ce que je suis. Et parfois je m’y reconnais.

    Ma principale qualité est de ne pas exister.

    C’est cela qui me fait sans limite.

    Ne pas être moi c’est être tout le reste.

    Cette sorte de trou noir qui absorbe tout ce qui passe à portée.

    La lettre de mh,: une interrogation sur ma réalité.

    mh,

    Catégories : La lettre de mh 1 commentaire Imprimer Pin it! Lien permanent
  • Frontière et etc.

    Je voudrais avoir le courage de travailler à nouveau avec les mots.

    Je relis, je me souviens, je suis...

    ou peut-être c'est des encouragements que je "vous" demande ?

    http://www.lalettredemh.com/archive/2009/06/03/la-frontiere-bleue-melancolie-quand-tu-nous-tiens.html

     

    mh, décour...

    Catégories : Devant mon thé,, La lettre de mh 0 commentaire Imprimer Pin it! Lien permanent
  • Etre le souffle, être l'eau

    1898286977.jpgEtre le souffle, être l'eau
    Suivre le sillage profond.
    Suivre la blessure amère et découvrir ce qu'elle recèle.


    Être dans l'infini de sa complexité et se perdre
    Ne pas savoir où combattre son mal et chercher pourtant
    chercher.
    Observer.


    Écrire pour essayer de retrouver

    Pour être nue.

    Nue jusqu'à ma merveille et ma désolation.
    Nue jusque là


    Qui pourrait me comprendre sans me lire ?
    Mais comment me deviner là où je suis multiple, où l'univers s'étale comme je le reçois
    Où je suis profondément, et où profondément je ne suis pas.

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    Catégories : Textes courts 0 commentaire Imprimer Pin it! Lien permanent
  • Écrire propre.

    affiche_balai_410.jpgJ’écrirais pas trop propre parfois ?

    Je relis mon histoire de pieds: c’est l’impression que j’ai. Envie de saloper tout ça. Tiens un mot comme saloper, plutôt Rougekiwi qui le dirait.
    RK, qui déballe. *
    Le souci avec le déballage ? Les limites, peut-être.
    Dans une histoire, on n’en met pas… C’est ça la ruse. On se sent moins (j’avais écris MOI !) dépossédée. En plus on créait un « objet ».
    Mais, c’est peut-être moi : « me sentir dépossédée ».
    Une histoire aussi, une vraie. Une où on y va vraiment, c’est quand même un truc de fou. Un truc de folle givrée collée au plafond. Un bordel de soi ou on ne sait plus qui est « je ».
    Un machin plein de mots incapables d’être le réel, écrit par une qui un jour a aussi entendu causer les arbres.

    Tout ce qui est écrit « c’est des blagues » de toute façon comme dirait la louloutte.
    Vaste vaste blague.
    Que des histoires...

    mh, (et celui là de texte, est-ce qu'il a pas un peu plus l'air écrit avec les pieds ?)

     

     

    Catégories : La lettre de mh 0 commentaire Imprimer Pin it! Lien permanent
  • Matin.

    514302441.jpgDimanche 20 avril 2008 10 h30

    Ce que j’ai fait, depuis le réveil par une douce caresse de l’enfant sur ma joue, jusqu’au moment où j’ai écris ces mots.

    J’ai nourri l’enfant : 2 tartines de margarine végétale, 2 cookies sans lait ni œufs, j’ai proposé une banane, réponse négative de l’enfant. Ce n’était pas encore l’heure des zouzous donc elle m’a suivie dans mes différentes activités matinales jusqu’à l’heure des zouzous.

    J’ai ouvert mon pc, malgré l’envie effrayante de me replonger dans les bras de morphée ; surtout pour confirmer une réservation SNCF avant trop tard.

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    Catégories : Blog 0 commentaire Imprimer Pin it! Lien permanent
  • Bloggo, le gros ours.

    Le risque, c’est le remplissage. C’est tomber dans les griffes de Bloggo, le gros ours : j’épate la galerie, je dégaine les textes à la douzaine, je fais acte de présence, je consulte les statistiques plusieurs fois par jour, je me mesure à l’aune de ma popularité.

    Bloggo et moi nous tentons un pacte : Je ne consulte plus les statistiques, je ne me désole pas de l’absence de commentaires. J’écris au monde à eux, à moi, à rien peut-être. Je délie mes mots. Je les lâche un peu qu’ils prennent l’air. Je tâche de me dire quelque chose. J’essaie d’un peu tout comprendre.

    Il y a le malaise dangereux de livrer sa vérité et savoir qu’elle sera lue.

    Bloggo serait aussi une autruche.

    mh,

     

    Catégories : Blog, La lettre de mh 1 commentaire Imprimer Pin it! Lien permanent
  • Blabla et la 50 !

    La voici la voili !

    Entre la 49 et la 50 il s'est passé quelques petits trucs: j'ai rencontré un homme, j'ai déménagé et j'ai fait une enfant. C'est fou comme je suis ordonnée ! Hein !

    Gros bisous à tutti :à tous les lecteurs anciens et nouveaux, la vie va, la vie vient.

    Bon il va me falloir de sérieux encouragements pour la 51ème, parce que en plus, la ninette grandie et je... rédéménage !!!!

    mh,

    Catégories : La lettre de mh 9 commentaires Imprimer Pin it! Lien permanent
  • En résumé ou, nuit d'été avec homme

    - Tu sais pourquoi j'écris ?

    -…

    - Parce que je ne sais pas parler.

    -…

    - Dire les choses qu'il faut.

    -…

    - C'est ridicule de te raconter ça, tu t'en fous.

    -…

    - Tu te dis " qu'est-ce qu'elle me veut cette fille "

    -…

    - Oui tu te dis sûrement ça.

    -…

    - Je t'ennuie ?

    -…

    - Les mots c'est comme des ponts en vieilles cordes au-dessus du vide.

    -…

    - Les mots c'est du bricolage.

    -…

    - Tu vois, je bricole.

    -…

    -Tu ne m'aideras pas hein ?

    -…

    - Je…

    -…

    - Je n'ai pas de limites. J'ai l'impression d'être fondue en tout.

    -…

    - Un jour, j'ai eu le sentiment d'être reliée à l'univers, je ne sais pas le raconter autrement. Comme un fil électrique. J'étais quelque chose de " traversé " Quelque chose en lien. J'ai eu l'impression de décrocher, de partir.

    -…

    - Pourquoi tu me regardes ?

    -…

    - J'ai compris, tu me prends pour une cinglée.

    - ...

    - Si Malie me voyait, elle piquerait une crise de nerfs.

    -…

    - [long soupir] Bon.

    -…

    - Dis, tu me ferais une toute toute petite bise ?????



    mh,

    La citation

    Extrait de: Trente-six sujet de conversation:

    4. Longueurs d'onde émotionnelles:
    Comment s'améliore-t-on dans l'art de deviner ce que les gens ne disent pas vraiment ?

    "De la conversation" de Théodore Zeldin

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