Je prends mon élan avant d'écrire à nouveau ici pour "la lettre de mh".
Avant de sortir un e-book avec quelques anciens textes de ce blog.
Donc quelques mots anciens pour le plaisir ou pour l'attente.
Peut-être vous me direz...:
écriture
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Quelques mots...
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La maison derrière la vitre.
J'ai longtemps rêvé de maison.
J'ai, dans ma petite chambre d'étudiante en son temps, puis dans mes studios parisiens, toujours imaginé les maisons où, plus tard, je me voyais vivre.
Pour étayer mes rêves, je pillais les bibliothèques de tous les livres de décoration. Je me ruinais avec un plaisir extrême, en revues luxueuses, pleines du "chez soi" des autres, de bois précieux, de cuisines splendides.
Les deux premiers romans que j'ai tentés d'écrire et surtout de finir, se nourrissaient de bâtisses anciennes retapées, et de jardins. Je créais là, ce que je ne pouvais ou ne savais créer ailleurs. Mes héros ou héroïnes y vivaient à tel point ! Je pouvais, dans mes mots, soigner une décoration issue de mes lectures et de mes rêves. J'habitais à la fois les maisons et l'histoire. Je me sentais chacun des personnages.
Être à la fois une maison et un jardin, être un vieil homme et son exil, être les montagnes, la fuite, la joie, la violence, la mélancolie, la colère.
Un moment, J'ai cru devenir amoureuse d'écrire, puis j'ai compris que j'habitais mes mots, que là se trouvait ma demeure.
J'ai abandonné les livres et les revues que je feuillette désormais plus légèrement.Je ne m'inquiète pas de celle que jamais sans doute je ne construirais puisque je tente de la bâtir en moi. Mes mots devenant le reflet de ma propre architecture.
J'ai passé des heures à rêver. J'ai passé des années à tenter de construire mes histoires. -
mh, et son "non-moi"
Je joue, je joue. Hâtivement modelée.
Qu’est-ce que c’est : ne pas jouer à être soi-même ? Comment puis-je être tout cela que j’écris si je suis quelqu’un ? Défini, encadré enfermé dans les limites.
Si je sais où je finis et où je commence.
Qui suis-je ? Ma non-existence est une virtualité.
Quand j’écris, je n’existe pas : « Non-moi ».
Les autres parfois me délimitent, posent des mots sur ce que je suis. Et parfois je m’y reconnais.
Ma principale qualité est de ne pas exister.
C’est cela qui me fait sans limite.
Ne pas être moi c’est être tout le reste.
Cette sorte de trou noir qui absorbe tout ce qui passe à portée.
La lettre de mh,: une interrogation sur ma réalité.
mh,
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Frontière et etc.
Je voudrais avoir le courage de travailler à nouveau avec les mots.
Je relis, je me souviens, je suis...
ou peut-être c'est des encouragements que je "vous" demande ?
mh, décour...
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Etre le souffle, être l'eau
Etre le souffle, être l'eau
Suivre le sillage profond.
Suivre la blessure amère et découvrir ce qu'elle recèle.
Être dans l'infini de sa complexité et se perdre
Ne pas savoir où combattre son mal et chercher pourtant
chercher.
Observer.
Écrire pour essayer de retrouverPour être nue.
Nue jusqu'à ma merveille et ma désolation.
Nue jusque là
Qui pourrait me comprendre sans me lire ?
Mais comment me deviner là où je suis multiple, où l'univers s'étale comme je le reçois
Où je suis profondément, et où profondément je ne suis pas. -
Écrire propre.
J’écrirais pas trop propre parfois ?
Je relis mon histoire de pieds: c’est l’impression que j’ai. Envie de saloper tout ça. Tiens un mot comme saloper, plutôt Rougekiwi qui le dirait.
RK, qui déballe. *
Le souci avec le déballage ? Les limites, peut-être.
Dans une histoire, on n’en met pas… C’est ça la ruse. On se sent moins (j’avais écris MOI !) dépossédée. En plus on créait un « objet ».
Mais, c’est peut-être moi : « me sentir dépossédée ».
Une histoire aussi, une vraie. Une où on y va vraiment, c’est quand même un truc de fou. Un truc de folle givrée collée au plafond. Un bordel de soi ou on ne sait plus qui est « je ».
Un machin plein de mots incapables d’être le réel, écrit par une qui un jour a aussi entendu causer les arbres.Tout ce qui est écrit « c’est des blagues » de toute façon comme dirait la louloutte.
Vaste vaste blague.
Que des histoires...mh, (et celui là de texte, est-ce qu'il a pas un peu plus l'air écrit avec les pieds ?)
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Matin.
Ce que j’ai fait, depuis le réveil par une douce caresse de l’enfant sur ma joue, jusqu’au moment où j’ai écris ces mots.
J’ai nourri l’enfant : 2 tartines de margarine végétale, 2 cookies sans lait ni œufs, j’ai proposé une banane, réponse négative de l’enfant. Ce n’était pas encore l’heure des zouzous donc elle m’a suivie dans mes différentes activités matinales jusqu’à l’heure des zouzous.
J’ai ouvert mon pc, malgré l’envie effrayante de me replonger dans les bras de morphée ; surtout pour confirmer une réservation SNCF avant trop tard.