Ce que j’ai fait, depuis le réveil par une douce caresse de l’enfant sur ma joue, jusqu’au moment où j’ai écris ces mots.
J’ai nourri l’enfant : 2 tartines de margarine végétale, 2 cookies sans lait ni œufs, j’ai proposé une banane, réponse négative de l’enfant. Ce n’était pas encore l’heure des zouzous donc elle m’a suivie dans mes différentes activités matinales jusqu’à l’heure des zouzous.
J’ai ouvert mon pc, malgré l’envie effrayante de me replonger dans les bras de morphée ; surtout pour confirmer une réservation SNCF avant trop tard.
J’ai déjeuné devant mon clavier d’une banane d’un thé et d’un petit peu de muesli sans sucre dans un yaourt au lait entier.
J’ai cherché une idée pour une note, pour le blog qui me paye à bloguer.
J’ai écris la note.
J’ai rempli un lave-vaisselle.
J’ai habillé l’enfant : un bas de jogging gris remonté à la taille par ses soins, aux dires de ma fille je ne sais pas faire ça comme il faudrait, et un tee-shirt à manche longue blanc. Dans mon for intérieur j’ai poussé un soupir de soulagement : elle n’a pas renâclé à l’habillage.
J’ai lu Harrisson, l’été où il faillit mourir, la dernière nouvelle : tous les aléas de ses choix de vie d’écrivain.
J’ai plié du linge.J’ai sorti les gommettes et des feuilles blanches pour l’enfant.
J’ai préparé avec pince et feutres adéquates : un pochoir princesse.
J’ai regardé un peu de TV en pliant du linge.
J’écris tout ça à 10 h 30 dans mon lit où je suis revenu avec l’intention d’écrire « tout ça » et de finir la nouvelle d’Harrisson.
Ma vue baisse.