Après les paniques diverses déversées dans les “actualités”, les Pyrénées me semblent, un refuge acceptable.
Là où le “C et T” y voit un moyen de “poser 2 kilos de son sans emmerder personne ” (*Voir ci-dessous), ce qui aurait l’avantage d’éloigner les importuns, j’en envisage le calme, du coup par intermittence.
La proximité d’un entourage bienveillant et un air qui ne me tire pas des larmes dès les beaux jours (à Paris, je pleure beaucoup) pourrait, aussi faire pencher la balance vers cette reconquête de mon sud-ouest.
Pourtant, malgré la foule, la chaleur, les menaces réelles ou statistiquement négligeables, redescendre vers les montagnes n’est pas si simple.
histoires
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Parfois s'enfuir - Journal Macronique
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La maison derrière la vitre.
J'ai longtemps rêvé de maison.
J'ai, dans ma petite chambre d'étudiante en son temps, puis dans mes studios parisiens, toujours imaginé les maisons où, plus tard, je me voyais vivre.
Pour étayer mes rêves, je pillais les bibliothèques de tous les livres de décoration. Je me ruinais avec un plaisir extrême, en revues luxueuses, pleines du "chez soi" des autres, de bois précieux, de cuisines splendides.
Les deux premiers romans que j'ai tentés d'écrire et surtout de finir, se nourrissaient de bâtisses anciennes retapées, et de jardins. Je créais là, ce que je ne pouvais ou ne savais créer ailleurs. Mes héros ou héroïnes y vivaient à tel point ! Je pouvais, dans mes mots, soigner une décoration issue de mes lectures et de mes rêves. J'habitais à la fois les maisons et l'histoire. Je me sentais chacun des personnages.
Être à la fois une maison et un jardin, être un vieil homme et son exil, être les montagnes, la fuite, la joie, la violence, la mélancolie, la colère.
Un moment, J'ai cru devenir amoureuse d'écrire, puis j'ai compris que j'habitais mes mots, que là se trouvait ma demeure.
J'ai abandonné les livres et les revues que je feuillette désormais plus légèrement.Je ne m'inquiète pas de celle que jamais sans doute je ne construirais puisque je tente de la bâtir en moi. Mes mots devenant le reflet de ma propre architecture.
J'ai passé des heures à rêver. J'ai passé des années à tenter de construire mes histoires. -
Bon alors ! Mon concours pour gagner un bon cadeau de 50 euros ?
C'est plus bas et la cloture, normalement c'est aujourd'hui minuit !!!
Je choisis le commentaire qui me plait le plus et c'est son auteur qui gagne.
Pour le moment y'en a deux.................... qu'est-ce que vous attendez m'enfin !!!!
c'est là: http://www.lalettredemh.com/archive/2010/02/05/bonne-histoire-pour-bon-cadeau.html
mh,
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Le retour de Jorgue.
Tandis que le « c et t » gagne son pain à la sueur de son front, j’ai invité Jorgue à un déjeuner des plus frugal : Les restes du bourguignon d’hier soir, un roquefort à tomber et du pain fait de mes blanches mains, vaguement aidée pour le pétrissage, par la machine à pain.
- On se voit en cachette ?
- Non, je n’ai pas dis que tu venais c’est tout.
- Il est bizarre ton mec.
- … Paraît qu’on a les hommes qu’on mérite.
J’enlève le couvercle de la cocotte en fonte. Le fumet du bourguignon qui a cuit tout doucement trois heures, envahit la pièce.
- Je crois qu’on va se régaler, dit Jorgue.
- Merci. Et toi tes femmes ?
- Quoi mes femmes, je suis amoureux depuis 4 ans ? Tu as oublié ?
- Non.
J’ai servi Jorgue. J’ai installé les assiettes sur la table basse du salon. J’ai l’impression de pique-niquer en douce. Ça m’agace.
- C’est bon mh,
- C’est drôle de se revoir après tant de temps. Tu as un peu grossi.
- Eh ! Toi aussi.
- Oui mais toi, ça te va bien.
Jorgue hausse les épaules.
- Je vais vivre avec elle.
- Il t’a fallu trois ans pour te décider ?
- Pas moi mh, elle. Il lui a fallu trois ans pour se décider.
- …
- C’est bizarre non ? -
Écrire propre.
J’écrirais pas trop propre parfois ?
Je relis mon histoire de pieds: c’est l’impression que j’ai. Envie de saloper tout ça. Tiens un mot comme saloper, plutôt Rougekiwi qui le dirait.
RK, qui déballe. *
Le souci avec le déballage ? Les limites, peut-être.
Dans une histoire, on n’en met pas… C’est ça la ruse. On se sent moins (j’avais écris MOI !) dépossédée. En plus on créait un « objet ».
Mais, c’est peut-être moi : « me sentir dépossédée ».
Une histoire aussi, une vraie. Une où on y va vraiment, c’est quand même un truc de fou. Un truc de folle givrée collée au plafond. Un bordel de soi ou on ne sait plus qui est « je ».
Un machin plein de mots incapables d’être le réel, écrit par une qui un jour a aussi entendu causer les arbres.Tout ce qui est écrit « c’est des blagues » de toute façon comme dirait la louloutte.
Vaste vaste blague.
Que des histoires...mh, (et celui là de texte, est-ce qu'il a pas un peu plus l'air écrit avec les pieds ?)