Comment faire pour se nourrir, s'habiller, avoir un toit.
Lorsque la monnaie d'échange s'écroule.
Lorsque l'on ne possède plus cette monnaie ?
Que nous reste-t-il là, maintenant, effectivement ?
Comment avoir (garder) l'indispensable ?
Par quel moyen ?
Vers qui se tourner ?
...
Il nous reste tout, plus des désastres écologiques et sociaux.
Il nous reste tellement, n'importe comment.
Il nous reste peut-être la force de redistribuer ce qui existe sans s'entretuer.
Il nous reste le partage de gré ou autre.
Nous aurons des rêves de jardin, de poules, de pain, pour ceux qui le peuvent.
Tandis que le « c et t » gagne son pain à la sueur de son front, j’ai invité Jorgue à un déjeuner des plus frugal : Les restes du bourguignon d’hier soir, un roquefort à tomber et du pain fait de mes blanches mains, vaguement aidée pour le pétrissage, par la machine à pain.