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  • Blabla et la 50 !

    La voici la voili !

    Entre la 49 et la 50 il s'est passé quelques petits trucs: j'ai rencontré un homme, j'ai déménagé et j'ai fait une enfant. C'est fou comme je suis ordonnée ! Hein !

    Gros bisous à tutti :à tous les lecteurs anciens et nouveaux, la vie va, la vie vient.

    Bon il va me falloir de sérieux encouragements pour la 51ème, parce que en plus, la ninette grandie et je... rédéménage !!!!

    mh,

    Catégories : La lettre de mh 9 commentaires Imprimer Pin it! Lien permanent
  • Démonstration de la non pertinence des dictons ancestraux : N°1 : «La musique adoucit les mœurs»

    Depuis que je vis avec Jules…

    Attendez je répète lentement : depuuuis queeee jeeee viiiiiie avvveeeec Juuuuuuuuuuu llllllllllllllllllllllllllll eeeeeeeeeeeeeeeeeee sssssssssss

    - Jules?

    Il est dans le lit. Il repose comme un nénuphar sur l’eau stagnante d’un drap housse décoré par les dents du chat. Grenouille sur une aquatique voisine, je le reluque à l’envie.

    - Mmm

    - Tu dors ?

    - Mh, je suis dans mon lit, j’ai les yeux fermés, je dors.

    - D’où tu tiens cette logique… Il est 11 heures. Tu as laissé ta musique allumée.

    - Mmm.

    - Elle est restée allumée toute la nuit !

    - Mmm.

    - Jules, Dieu sait que je t’aime mais est-ce que tu ne POURRAIS PAS TE LEVER POUR ETEINDRE CETTE MUSIQUE QUI ME REND CINGLEE DEPUIS HIER SOIR !!!

    - Tu n’as pas tes boules Ear ?

    - …

    Le meurtre eu lieu après six mois de vie commune. La police a découvert le pauvre homme baignant dans son sang. Les morceaux de disques causes de son décès, hérissaient son corps de curieuses excroissances noires et arrondies. L’inspecteur Gtoukomprix a constaté le vide intersidéral des rayons de la bibliothèque ainsi que celui du placard étiqueté CHOCOLAT. Les soupçons se portent sur l’amie intime du défunt. Elle est activement recherchée par la police.

    Je me suis souvent demandée comment deux personnes liées par des activités nuitales ludiques et à priori agréables, pouvaient en venir aux mains de si méchante manière. Commencer par se regarder dans le blanc des yeux d’un air béa et finir trucidé à coups de marteau par son (sa) cher (e) et tendre m’a toujours paru un comble d’absurdité. Jusqu’à ce que…

    - Tu ne veux pas éteindre ta chaîne ???

    - Laisse moi dormir mh.

    Je réfléchis à deux fois avant de mettre « sa » entre parenthèses. Il est plus couru dans nos contrées de finir trucidée par SON cher et tendre que par SA chère et tendre. Triste bilan de statistiques nationales. Je devrais être rassurée par le fait que si je meurs de mort violente, j’ai toutes les chances pour que le responsable de mon trépas se cache parmi mes proches.

    Ce n’est pas qu’à moi toute seule je veuille inverser les statistiques mais je suis à deux doigts de penser que la vie à deux, même avec Jules, va me transformer en meurtrière patentée. Une chose me retient cependant; chercher le calme nécessaire à la survie de ma cervelle, risque fort de me propulser dans la rumeur sans fin et la promiscuité effrayante d’une prison.

    La lumière de midi traverse les rideaux. En semaine, le radio-réveil de Jules, réglé sur une station de musique propice à un lever infaillible, hurle à sept heures. Elle persiste longtemps dans son insistance à vriller mes oreilles. Elle est accompagnée à intervalles réguliers des sonneries vibrantes, pulsantes, antiques, des trois réveils et des deux téléphones, nécessaire à l’activation du bipède qui partage ma couche. Je parviens à m’extraire du lit quelque minutes après lui, tenaillée par la volonté farouche de tuer le Alien sadique bestial et surpuissant qui habite tous les réveils de la planète. Entre le meurtre odieux et la séparation de corps, un compromis reste possible. Je m’efforce d’y songer, yeux mi-clos, dans la tiédeur des plumes. À ce point de mes réflexions, Jules tombe du lit tel un dieu grec de son nuage, va éteindre la chaîne me plongeant immédiatement dans les bras de Morphée qui n’attendait que ça. Il me réveille quelques éternités plus tard, accompagnant un petit déjeuner tardif : sac de croissants, confitures, miels, et thé, de trois délicat baisers dans le cou.

    - Jules.

    - Mmm.

    - Ça s’éduque des oreilles ?

    - Mmm.

    Trucider Jules ??? Moi ????

    Ai-je jamais eu pensée si étrange…

     

    mh,

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  • La magique

    Parfois je crois que la magie est dans les livres.

    J’ouvre les livres :Je ne trouve rien.

    Parfois je crois que la magie est dans la vie.

     J’ouvre ma vie :Les frontières mouvantes entre le trésor précieux et l’insécurité me bouleversent.

    Je regrette ce que je ne trouve plus dans les livres.

    Je cerne la réalité avec des phrases.

    Je l’emberlificote de mots de telle manière qu’elle me paraisse plus fréquentable.

    Ma vie est une histoire construite sur la fragilité à me concevoir existante.

    Une impulsion me jette ici puis ailleurs.

    Me répéter : je suis là je suis là je suis là !

    Mes amours me donnent envie de les fuir.

    Ne pas supporter l’idée de les imaginer en danger.

    Voilà ce qu’est ma vie.

    Fragile et précieuse.

    Inexistante et solide.

    De combien d’amour faut-il remplir le puits de l’inexistence pour le combler ?

    Le comble-t-on jamais ?

    Je cherche un ingénieur en calme et sérénité.

    Les techniques sur plan ...

    mh,

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  • RubrikarOues: Rien qui roule

    Il faut que je roule, il faut que je roule, il faut que je roule.

    Il faut que je…

    Il faut supprimer les il faut. Les « il faut » ne changent rien.

    Mes patins à la main, je descends les étages.

    J’essaie de ne pas tomber en traversant la route pavée.

    Je ne pense pas. Je descends Arago.

    Je passe devant l’immeuble où, avant, je vivais.

    Il ne s’est pas effondré.

    Moi non plus.

    Là haut, il y avait ma tanière mon nid, ma substance.

    Qu’y reste-t-il de moi ? Un halo de mh ? Une empreinte dans la mémoire de la ville ?

    L’espace appartient au suivant.

    Il faut que, il faut que, non…Il ne faut rien.

    « Rien » je roule.

    De mon rien, j’absorbe le plein rond de la ville.

    À mon vide je m’attache.

    Mon vide comme la poche retournée du plein du monde.

     

    mh,

    J'écoute: Breathe Telepopmusik  Mezzanine De L'alcazar Vol.2
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  • Liens

    Ma Ninette est née le 10 décembre 2004. Depuis, j'ai écumé Internet, carte bleue d'une main et souris de l'autre. Avant aussi, je dois dire quand lourde grasse et nauséeuse, je peinais à bouger de ma tanière. 

    Bon j'arrête.

    Qui a dit que j'étais un rien obsessionnelle ?

     

    mh,

     

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  • Question aoûtienne ou De l'existence de mh

    Hier je me suis demandée si mh existait.
    Question qu'il est sain de se poser vu que mh… c'est moi
    Bon, calmement, si mh c'est moi, pourquoi ai-je besoin de me demander si j'existe ?
    Attention, là ça devient fin fin, d'une intelligence imperceptible, non pas d'une intelligence imperceptible, une intelligence fine fine.
    C'est un neurone comme ça qui part en reconnaissance et schlouff, je le saisis avec de l'intelligence fine.
    De toutes façons de mh vous ne connaissez que ce qu'elle écrit. Si ce qu'elle écrit ce n'est pas elle qui l'écrit, vous vous retrouvez tout bonnement chocolat… Moi de même, ce qui parfois n'est pas pour me déplaire…
    Que voulez-vous, depuis que des hommes ont découvert que les femmes avaient des cerveaux certes plus légers que ceux des males de l'espèce mais tout aussi puissants, elles s'en servent comme si elles dévalisaient une nouvelle boutique.
    Bientôt, femmes mes sœurs, nous auront toutes (il faut l'espérer) le beurre et l'argent du beurre: nous pourrons utiliser (monnayer !) pleinement et également notre cervelle et en plus nous n'aurons pas honte d'investir les boutiques, alors que la plupart des hommes de ce monde (ceux qui ont les moyens de se poser ces questions j'entends bien), en sont encore à se demander s'il est viril d'aimer à se point acheter des chemises chics et des babouches en cuir souple…
    Voilà, je me détourne de mon sujet initial, sans doute pour ne pas avoir à répondre à la question traitant sainement de ma propre existence.
    En fait, peut-être est-ce Désiré (Désiré c'est ma machine) qui a pris le contrôle. Lui qui a décidé un jour ou j'étais entrain de préparer un énième support de cours, "ça suffit, j'invente une mh".
    Oui, pas très convaincante mon histoire. (Et puis les femmes n'ont pas encore prouvé que les machines avaient des cerveaux… non rien.).
    Ou peut-être est-ce quelqu'un comme ça qui dés qu'elle se met à penser à ce qu'elle écrit ici, pense en mh, au lieu de penser en Yvette, Amandine ou Priscilla…
    Ou encore, est-ce une Marie-Hélène qui, se postant devant sa machine, s'est mise à se transformer en mh, petit à petit. Comme si un virus, inventé par un savant fou, s'était échappé dans la nature, et avait fondu sur une Marie-Hélène, qui se promenait pour chercher l'inspiration. Trouvant là les parfaites conditions à son existence, il avait investi en alien Marie-Hélène pour la transformer en mh machiavélique ne visant qu'à se perpétuer et inoculer le virus mh par le biais d'une lettre hebdomadaire…
    Ah ! Ah ! Ah ! (rire sardonique)
    Fini Marie-Hélène, requiem in pace
    Bonjour mh.
    Bonjour VOUS TOUTES les mhs

    ……………………….

    Finalement la bonne question serait: "mh" n'est-elle pas le résidu d'un cerveau femelle, male ou machine un peu surmené ?
    Question… aoûtienne s'il en fut…



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