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Ce à quoi je pensais ou mots désordonnés.

C’est toujours à ces moments là que je me dis qu’il faudrait que j’aie un stylo sous la main.
Tout juste après, je vois bien que ce n’est pas possible.
Devant l’évier à m’esquinter les mains à faire la vaisselle
Dans mon lit juste avant de m’endormir
Lorsque je promène la tite en poussette. .
J’ai bien pensé à enregistrer mais ce que je pense à ce que je dis c’est trop loin.
Ce que je pense à ce que j’écris passe mieux.
Donc ma réflexion initiale, avant celle des moments incompatibles, avec la tenue d’un stylo, cela avait quelque chose à voir avec les femmes.
Les femmes et les hommes.
Cela avait surtout à voir avec moi.
La « vie de famille » je l’avais vécu coté « fille », pas du coté « mère »
C’est fichtrement bizarre de ce point de vue là.
Je suis tellement embourbée dans les barrières que je me mets, les culpabilités.
Empêtrée, à un point incroyable, dans mes contradictions.
Je ne comprend plus ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, ce que je veux et ce que je ne veux pas, ce que je suis et ce que je ne suis pas.
Si j’essaie de poser tout je commence par la proposition initiale :
- Je déteste l’idée de la « valeur du travail ».
Quelque chose qui me hérisse : « la valeur du travail »
Pourtant je suis empêtrée dedans.
Dans mon lit je pensais…
(Là je regrette de ne pas avoir eu de stylo : pourquoi est-ce que je pense toujours que je me souviendrais de ce que je veux écrire ! Je mets des sortes de bornes des bornes de mots ou de pensées. Mais je ne me souviens la plupart du temps que des bornes. C’est terrible. Là je suis là avec mes bornes, comme une couillonne. Et je me demande par quel bout prendre cette pensée toute nue.)
… Cette sorte de fatalité à être une femme ! Ce que je ressens maintenant comme une sorte de fatalité.

Célibataire sans enfant je ne ressentais pas cette fatalité.
Je ne sais si cela vient de moi « femme », ou de moi « tout court » mais le fait d’être en couple et d’avoir fait une enfant me met dans cette « fatalité ».
Où se niche la part de névrose personnelle et  de névrose sociale ?
Comme dire ça mieux ?
Je ne sais pas.

Entracte.

Me sentir vampirisée envahie. Tout ce qui m’empêche d’écrire.
Faire un questionnaire sur ce qui m’empêche d’écrire.

Le texte que j’avais écrit sur la place.
La place que l’on prend que les autres prennent dans ma vie. La place que je laisse. Comme si je laisse un « trou » pour qu’il soit comblé. J’ai horreur, horreur de me sentit envahie de me sentir « prise »…
Il faudrait que j’écrive de la fiction.
Le mots pausés comme ça au hasard.

Foutez moi la paix.

J’avais envie de crier quelque chose comme ça « FOUTEZ MOI LA PAIX ! »

(c) mh,

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