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Cette sorte de prison, ou femme décousue ?

Il était une fois... c'est comme ça que commencent toutes les histoires, il était une fois.

À moi histoires non écrites ! À moi non dit ! À moi silence !

Je suis aphone. Peut-être n'ai-je plus à dire. Sauvetage.

Que vais-je dire, que dois-je dire ?

Je suis donc une contemplative.  Au revoir les mots, je suis entrain de vous perdre. J'ai comme une absence.

Je parlais de l'absence du manque de cet enfant que je n'avais pas et aujourd'hui, l'insidieux manque des mots se fait sentir.

Jamais content, nous sommes...

Jamais.

Maintenant à quoi je joue avec des fils et des aiguilles ?

Un autre langage, une langue moins difficile, une langue plus appropriée à l'état dans lequel je me suis mise. Pauvre pauvresse au lieu d'ajouter, je soustrais.

Cette sorte de prison...

Ou un piège ? Un piège de femme. C'est ça ?

J'ai besoin de dire quelque chose. Je ne sais plus à quelle raison me vouer.

C'est dangereux.

Laisser les mots exploser. Exposée hors du piège ?  Ailleurs tu sais bien quels sont les risques et tu as trop peur.

Tout ce courage que je n'ai pas. Et à qui parler du piège ? Les moments déplacés...

Tout va très bien madame la marquise.

L'histoire ? Voilà, revenir à l'histoire c'est...

Se poser sur l'onde.

Je suis loin de moi.

Et si je ne savais plus.

Mais si je saurais. J'en appellerais à ceux si qui m'ont faite. Je ferais un lien, j'essaierais.

Voilà ce serait une histoire. Une chose décousue comme je faisais. Une sorte de chose entre poubelle et merveille.  Cela qui ne sert à rien qu'à atteindre des sortes de sommets de réel. C'est cela :  Écrire m'aide à atteindre le réel.  C'est cette chose-là que je fais qui me rattache à vivre. C'est cette chose-là que j'écris.

Comme un lien, le lien se lie, ce lien aux morts, ce lien aux mots ce lien aux histoires anciennes, ces histoires cette histoire l'histoire dont je suis. Quelque chose, n'importe quoi.

Faire ce qu'il faut pour redevenir un peu moi et non cette caricature.

Ceux qui ne peuvent connaître que la caricature qui ne sont pas en mesure de connaître le moi que je suis.

Arrête de jouer à la caricature mh, soit un peu plus mh, arrête de jouer un rôle. Soit toi ?

Tente donc d'être toi.  Comment être moi ?

Et

qui est « je » ?

mh,

Catégories : La lettre de mh 3 commentaires Imprimer Pin it! Lien permanent

Commentaires

  • Depuis un bout de temps, je ne les sentais plus tes textes, je ne TE sentais plus. Celui-ci est différent. Ici affleure quelque chose de vrai, quelque chose de toi, que tu ne ne fais qu'effleurer, pas une pose genre chroniqueuse de revue dite féminine.
    C'est dans cette douleur que je te reconnais, du moins à ce que me semble.
    Prisons de femme, il y aurait tant à écrire sur leurs multiples formes.

  • écoute toi... comment toi tu sens. c'est tout ce qui te fait. oublie l'autre, sa voix, ses jugements. ailleurs, il y a toi. le reste est à l'autre, laisse le s'en charger.
    sur ce chemin là, il n'y a qu'un courage.

    j'aime ce texte.

  • J'ai envie de lever un pouce en l'air rk en te lisant.
    un peu couillon mais c'est l'envie que j'ai.

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