Je n’écris pas : « à quoi ai-je droit ». Je n’écris pas : « ce que le destin m’a promis ». Je n’écris pas : « ce que je devrais » mais j’écris : « ce qui m’échoit ».
Devant, il y a la mer, deux colibris dans la fontaine à colibri, la musique dans mes oreilles.
Le vent chasse les nuages.
Quand tu es là mon ami, je me blottis.
Ensuite, tu pars.
Alors je…
Les mondes imparfaits que je construis sont plus sûrs à mes déambulations.
La vie est une histoire qui m’échappe.
(c) mh,
Commentaires
Les destins que l'on côtoient, lorsqu'ils se croisent, s'assemblent, se déssemblent, s'éloignent. Rien n'échappe. L'Eternel, ou la nature, ont construit notre mémoire pour cela. Mille ans encore, et la trace blottie en creux est là... Rien n'échappe, dis-je, puisque ces moments construisent ceux d'après.