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  • Quatre philosophes sur un banc.

    rembrandt-le-philosophe-louvre.jpgEn ce dimanche ensoleillé deseptembre, quelques amies et moi-même avions décidé d’aller ramasser, en un même effort, des idées et des hommes.

    L’une et l’autre de ses activités nécessitant une notable énergie, nous nous entraînons régulièrement à des gymnastiques intellectuelles et corporelles.

    « Mens sana in corpore sano »**** Nous n’avons pas d’autre devise.

    Nous passons des heures à échauffer nos muscles à tout un tas d’activités parfois forts agréables. L’utilisation, jugée abusive par nos compagnons temporaires, d’un objet de communication inventée au XIXème, nous permet d’exercer autant qu’il le faut, nos langues et nos cerveaux à des joutes oratoires, grâce à l’observation critique et raisonnée des évènements de notre quotidien.

    Nous étions fin prêtes donc, pour cette sortie dominicale.

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  • La ballade des pendus. (11 septembre 2001)

    La folie c'est de penser que cela c'est passé. La folie c'est qu'ils ont rapproché le désastre de chacun. Ils l'ont mis tout près. Les faiseurs d'images du monde entier se trouvaient là pour que nous entrions dans l'intimité de la douleur, et de cela ils se sont servis.

    Même si la colère nous prenait à penser que d'autres n'avaient pas eu droit à l'exploration de leur mal et que, du coup, celui-ci nous avait paru plus lointain, ils avaient visé " juste ". Ils avaient atteint l'endroit où TOUTES les douleurs seraient comprises.


    " Frères humains qui après nous vivez ", cette phrase ne cesse de me trotter dans la tête.

    J'ai arrêté les paroles des transistors. Je sais que cela est arrivé et que cette douleur ils ont réussi à la rapprocher de moi, et la rapprochant, ils prennent le risque que les Hommes y réagissent avec sagesse.

    La détestation d'un système dont je profite, ne m'empêchera pas de penser à ceux là " Frères humains ", et tous les désastres me deviennent soudain plus proches, et celui-ci, désastre parmi les autres prend sa place.

    Qui suis-je, hors du temps, qui suis-je sur la roue même à me demander pourquoi je vis, et pourquoi ceux-là sont morts ?

    Vous les disparus, vous les souffrants, en tout temps et en tous lieux
    Me montreriez-vous ce qui en moi vous tue ?

    mh,

    12 septembre 2001

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