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La lettre de mh,: histoire (si si !) et publicité.

lmhavant.JPGJe ne connais plus la date exacte de création de « la lettre de mh ».
Ce rien du tout de mots qui flotte sur l'Internet.
Je me souviens d'un groupe de stagiaires dans un stage que j'animais pour la société DEMOS aux alentours de 1999.  Alors que nous ramions allégrement de pages en site web (pas d'adsl à l'époque), je me rendis compte que certaines avaient déjà créé leur site.
J'étais là, tentant d'apprendre quelque chose, à des qui en savaient parfois presque (le presque est important) plus que moi. Le cours suivant j'avais créé mon premier site.

Comme j'écrivais depuis longtemps, je l'avais rempli de mes « oeuvres ».
J'étais fière des quelques visites par jour qu'il recevait. Il s'appelait « à la maison », et je n'ose même pas vous montrer la tête qu'il avait : rouge bleu et orange.
Cette « maison » était trop statique.
J'imaginais alors d'alimenter une sorte de feuille hebdomadaire. 2 textes d'un personnage de mon cru : « mh, » , des trucs et astuces bureautiques et informatiques, suivis d'une série de liens commentés et d'une rubrique à brac qui deviendra plus tard, après mon addiction au roller, une « RubriKaroues ».
Cahin-caha, et sur ce modèle j'ai écrit 50 lettres.
Le rythme ne fut pas hebdomadaire. Loin s'en faut,
Un jour, un type dans une randonnée roller, m'a dit. « Il est pas mal ton « blog », « Mon quoi ? »
Je n'ai rien compris aux propos en réponse du garçon. Je me suis renseignée et bien que ne voyant pas au départ les avantages de la formule, j'ai suivi le mouvement : « La lettre de mh,  est devenu le «  blog dans lequel vous vous trouvez.
Les  «vieux » lecteurs se souviennent peut-être de la première version. Moi de l'énergie qu'il fallait pour la « sortir »,
Et surtout cette impression d'écrire dans le vide... sans quasiment aucun retour.

La publicité est aujourd'hui dans la lettre.

Le seul moyen que j'ai trouvé de ne pas avoir l'impression d'écrire pour rien. Avoir une « raison » de continuer.
C'est difficile d'écrire.  comme je le conçois (ou le concevais.) J'ai passé des années à tenter de me faire éditer. J'écrivais bancal. Un peu de lumière et pas mal d'obscurité.
Je ne suis pas un Boeuf comme disait Jules Renard en parlant des « génies ».

Comment vous dire tout ce que j'ai découvert en écrivant.
Tout ce que j'ai appris, rudement.
J'ai vu le danger aussi.
Comme c'est difficile une page, 10 pages, 70 pages puis 100 pages !
Si pénible parfois.
En restant juste.
En tentant de rester juste.

Après, se relire. Voir cette chose que l'on crée.
Aussi se retrouver projeté quelque part.
Loin, relier à une sorte de tout.
Voilà.
Vous expliquer ne sert à rien finalement,
Il faut juste écrire et être juste.
C'est suffisant.

Donc la pub est une sorte de motivation à écrire.
Voyons ce que je vais en faire.
Si j'y parviens.
Je n'avais pas à vous expliquer. Je ne vois pas pourquoi je vous explique.
Peut-être est-ce à moi que j'ai besoin d'expliquer.
La nouvelle littérature vue de mon monde.
Une pub, et je continue. Et la lettre de mh, existe encore, est lue encore.
Le risque serait que tous les mots se valent.
N'importe lesquels.
Oui.
Le risque.

 

mh,

Catégories : Articles sponsorisés, La lettre de mh 2 commentaires Imprimer Pin it! Lien permanent

Commentaires

  • il y en avait un qui te poussait, avec envie des fois du temps que tu pouvais y consacrer. Il t'envie toujours d'écrire des fois si juste. Il cesse, lui, d'écrire. La peur du néant, sans doute. On ne sait pas toujours tout ce qu'on apprend des autres, plus que par soi-même, finalement... Patana n'était pas une illusion. Juste une répétition pour la ninette.

  • Je trouve normal que tu aies expliqué, pour la pub. Dès l'instant où tu écris sur le net, tu t'adresses à nous, lecteurs. J'avais, en tant que lectrice de ton blog, envie de savoir pourquoi. Je comprends mieux et je trouve dommage que les commentaires soient peu nombreux, qui te donneraient moins le sentiment de balancer tes mots dans un espace vide d'écho.
    Marie

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