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Le don de fertilité.

 

On m’a demandé gentiment et après versement de quelques émoluments de parler ici d’un sujet auquel, il est vrai, je n’aurais point songé toute seule.

N’ayant pas connu les affres de la stérilité, plutôt surprise d’y avoir échappé, je me demande si j’aurais eu recours à la science, pour lui demander de me rendre, en quelque sorte, ce qu’elle m’avait peut-être pris. La fertilité des humains, de ce côté de la planète, diminue. Il est fort probable que la chimie, très présente dans nos vies d’Occidentaux, y soit pour quelque chose.

Bouleversée par cette sorte d’injustice, ce « pourquoi moi », j’aurais, peut-être, pris le chemin des laboratoires, de la médecine, pour demander de l’aide, tâcher de devenir une humaine comme tout le monde. Entamant une nouvelle boucle, prenant un nouveau chemin pour créer un petit à aimer.

Cette médecine cependant ne peut rien sans ceux qui peuvent, encore, créer un autre.

Elle a besoin de dons. Si l'on monétise beaucoup autour de la stérilité, ici, et heureusement, et bien sûr, cette partie de soi que l’on rend disponible pour d’autres ne s’achète pas. Tant pis pour ceux qui quelque part peut-être profitent. Aux bouts de la chaîne se trouvent ceux qui donnent, et ceux qui reçoivent. Ils gagnent l’essentiel. En ce moment, et par manque de don, les couplent attendent très longtemps avant de pouvoir avoir une chance d’être parents.

Si vous souhaitez faire don d'ovocytes ou faire don de spermatozoïdes, rendez-vous sur le site de Bio Médecine : www.dondegametes.fr.

N. B. L'Agence de la biomédecine est une agence publique nationale de l'État créée par la loi de bioéthique de 2004.


Article sponsorisé.

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Commentaires

  • sans a priori,sans jugement, je me demande tout de même s'il ne serait pas souhaitable que ceux qui ne peuvent avoir d'enfant en adoptent. Il y a tant d'enfants abandonnés, en détresse de par le monde.

  • d'accord avec Marie. Les orphelinats sont pleins... Mais entre la surprise de ce qui vient à la naissance, et qui est (forcément) un peu de soi, et (forcément aussi, heing ! ) le CHOIX d'un enfant déjà là parmi d'autres, entre ces choix s'ouvre, béante, la question de notre sens propre du mot "aimer". Pas facile, quand j'assiste dans les orphelinats haitiens aux "visites" des adoptants... Douloureuse question de la création du lien (lire à ce titre "sous le signe du lien", de Boris Cyrulnick). On croit souvent que le fruit de nos amours nous rend propriétaire de celui-ci. ça marche quand l'enfant est enfant, on peut toujours y croire. Puis il (elle) grandit, devient "autre", différent(e), et au bout de 20 ans, quand la maison se vide, on se demande si on a bien fait ce qu'on avait à faire... Mais quand on avait 20 ans, on ne se posait pas la question à propos de nos parents: on regrettait surtout que leur éducation n'ait pas été plus seyante à nos caractères, mieux adaptée à notre temps économique ou social .... ach ! la vie est compliquée !

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