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“On ne fait pas d’omelette sans casser des yeux” : Journal macronique.

Où commence la saloperie ?


Je me le demandais ces derniers jours.
Je me demandais à partir de quand il est juste d’être conscient que la devise liberté égalité fraternité est à deux doigts de devenir une légende pour touristes crédules.


J’entends:
- Tu ne sais pas ce que tu dis en Zavzanie occidentale c’est VRAIMENT horrible.
- Tu ne peux pas dire cela; il faut garder le sens de la mesure.
Jusqu’à quand puis-je supporter des justifications à l’énucléation involontaire, mais répétitive d’hommes et de femmes et ces mots odieux “oui, mais sur la vidéo on ne voit pas ce qu’il a fait avant !” Ou ces excuses psalmodiées en cadence :
- Il s’agit d’un manque de formation de la police.
- Il s’agit d’un manque de formation de la police.
- Il s’agit d’un manque de formation de la police.
Voilà.

Surtout se taire, pour ne pas envenimer les choses. Les mots sont si dangereux  et notre démocratie si fragile semble-t-il que quelques paragraphes ou des images caricaturales, pourraient “aggraver la situation”.
Après avoir tapé sur: La banlieue,les gauchistes et ceux qui n’entrent pas dans les bonnes cases; on énuclée les classes moyennes pauvres de droites, de droites extrêmes et de gauches.
Il y a aurait bien là de quoi rassembler un peuple !
A quels profits ?
Espérons que ce soit à celui des gentils.


Aujourd’hui une collègue me raconte qu’un de ses amis bordelais c’est fait menotter sans raison lors d’une manifestation. Mains dans le dos, à genoux pendant 1 heure 30 sur une place avec d’autres comme lui. A maintes reprises il a demandé:

- Pourquoi suis-je là ?
- Tu es là, répondait le policier


1h 30 de ce dialogue de sourds avant qu’il ne soit relâché.
1h 30 à genoux les mains dans le dos pour rien.


De là ou je me trouve, je vois avancer les fichages, les consignes les abus;
La pauvreté avérée ou fabriquée des hôpitaux, de la justice, de l’éducation.


Qui sommes-nous ?
Qu’avons-nous fait ?
Anesthésiés que nous sommes.
Qui fabrique ces sbires qui nous agenouillent ?

mh,


 

 

Catégories : Journal Macronique 1 commentaire Imprimer Pin it! Lien permanent

Commentaires

  • Henri Laborit. Eloge de la fuite. Alors, épuisé de combattre, las de me défendre contre rien, j'ai fui. La fuite me sauve, elle ne me révèle pas. Si j'ai pu combattre, je l'ai fait, avec toute ma force, avec passion, avec amour. Mais après... Rien ne nous protège des avanies humaines, de la bêtise, de la haine, de l'indifférence. Sauf l'amour.

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