Ce que je lis me rend triste.
Hier les chars de retour du défilé sont passés sur la place. Les militaires très fiers agitaient les bras.
Les gens applaudissaient sur leur passage. Les chars faisaient vibrer l’immeuble.
Ce matin, je lis le nom des décorés de la légion d’honneur. Mon père est malade maintenant, mais cela le rendrait encore plus malade s’il savait de qui ils s’agissait.
Je lis l’histoire de ce jeune stagiaire du monde, gardé à vue par la police,
et de ce réalisateur, qui défendait des squatters de Montreuil, éborgné par la police, tous les autres.
Je pensais à ces sous-catégories d’Hommes que nous ne voyons plus, les sans-papiers, les sans droits, les sans rien.
Quel dégoût.
Quel dégoût.
Je voulais un jour écrire une histoire. Une histoire qui s’appellerait « traces de guerre. »
algérie
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14 juillet 2009 : Traces de guerres.