Oh! toi qui vas là pensant que j’affûte ma lame pour écharper du Macron !
Détrompe-toi !
D’autres le font mieux et ne se lassent pas de l’exercice.
Je raconte seulement le monde où je vis avec mes mots et réduis un peu son mystère à la relecture.
Tandis que la machine à laver tourne le linge, je joue à cache-cache avec la page blanche pour échapper à la vision cruelle, de mon “humanité”.
Je suis cet être assez quelconque du 21 siècle, qui se noie dans une inaptitude à agir pour le mieux d’elle-même et de son entourage.
Cela pourrait ne pas être seulement ma faute ?
Cela pourrait venir d’ailleurs ?
Serais-je prédestinée à “l’échec” ?
À ce sentiment d’impuissance ?
Fourmi dans la fourmilière, en file indienne comme presque tous, derrière une royale majesté et ses adjoints, avec l’impossibilité innée de faire le pas de coté, soumise à la norme et croyant bénéficier de mon libre arbitre, alors que le schéma mental de “troupe au service de la reine” précède mon existence ?
Tu ne seras pas “toi” tu ne pourras pas… Ou alors il faudrait que tu réalises ton génie en dépit de la grille dont tu as hérité, des maigres aptitudes que tu as développées et de l’étouffoir : ce ruissellement des nuées, dont notre président du moment est le symptôme.
mh,
*Connais-toi toi-même
destinée
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Γνῶθι σεαυτόν * (Gnothi seauton) - Journal Macronique
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Destinée hypothétique ou Conversation de terrasse.
- Malie, je suis passée à côté de ma destinée
- Il n’est pas si tard
- En fait, je suis une grande amoureuse
- Toi ?
- Oui, j’avais une destinée de grande amoureuse et je passe à côté je le sens.
- Ah.
- Tu vois, il faudrait juste que je me recentre… tu m’écoutes ?
- Je suis tout ouï
- Je laisse tomber le thé le chocolat, les livres, les arbres, les babioles, la pluie, le soleil, la musique, le rythme, danser…Tout ça quoi.
- Oui.
- Oui, je te dis puisqu’il faut que…
-…tu te recentres c’est entendu.
- Ce qui va me donner le plus de mal c’est la danse et les arbres
- Grande amoureuse des arbres t’avais pourtant un destin unique.
- C’est pas une question de botanique. Tiens toi je suis sûre que tu n’es jamais rentrée en communication avec un arbre.
- J’ai déjà du mal avec mon chat.