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faire ses yaourts

  • Les féministes n’aiment pas les yaourts ?

    Ma mamie faisait ses  yaourts. Ils restaient une nuit au chaud dans une cocotte-minute derrière la cuisinière à bois. Et le lendemain matin, elle enlevait la couverture ouvrait la cocotte-minute, sortait les  yaourts qu’elle recouvrait de leur couvercle et elle les rangeait dans le réfrigérateur.

    Ma mamie faisait partie d’un mouvement féministe durant et avant la guerre d’Espagne, les « mujeres libres », ça ne l’empêchait pas de faire des yaourts, malgré ce que veut croire la journaliste Elsa Boublil dans ce papier de rue 89 (http://www.rue89.com/2010/03/30/to-bebe-or-not-to-bebe-145201), mais je m'égare.

    J’allais chercher du lait à la ferme avec elle, je revenais avec le lait et nous le faisions bouillir 2 fois avec l’anti-monte-lait pour ne pas qu’il passe au-dessus de la casserole.

    Après seulement elle pouvait préparer ces  yaourts.

    Pour cela il lui fallait : « La graine » soi un yaourt de la précédente fournée, soi un yaourt du commerce. Et elle recommençait 1 ou 2 fois par semaine, il lui fallait du lait, un yaourt une cuisinière à bois une cocotte-minute un peu d’eau chaude, une couverture et le tour était joué.

    Un jour quelqu’un inventa la yaourtière électrique. Leur vente fit une étonnante percée dans les années 70.

    J’utilise une de celle-ci chinée dans un vide grenier, pour suivre la tradition familiale et faire mes yaourts. On pourrait tout à fait se passer de ce dont je vais vous parler plus bas, comme je pourrais me passer de ma yaourtière électrique (et de lire les pseudos élucubrations féministes d’une journaliste) mais je trouve l’idée particulièrement futée.

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