Le risque, c’est le remplissage. C’est tomber dans les griffes de Bloggo, le gros ours : j’épate la galerie, je dégaine les textes à la douzaine, je fais acte de présence, je consulte les statistiques plusieurs fois par jour, je me mesure à l’aune de ma popularité.
Bloggo et moi nous tentons un pacte : Je ne consulte plus les statistiques, je ne me désole pas de l’absence de commentaires. J’écris au monde à eux, à moi, à rien peut-être. Je délie mes mots. Je les lâche un peu qu’ils prennent l’air. Je tâche de me dire quelque chose. J’essaie d’un peu tout comprendre.
Il y a le malaise dangereux de livrer sa vérité et savoir qu’elle sera lue.
Bloggo serait aussi une autruche.
mh,