- Toi ?
- Quoi moi ?
- Tu ne déménageras pas avant que l'immeuble te tombe dessus.
- Tu crois pas que je ferais bien de partir en vacances avant ?
- Avant quoi ?
- De déménager tiens.
L'homme de mes amis éclate d'un rire énorme et déplaisant.
- mh, tu devrais trouver un autre boulot, ensuite tu partirais en vacances et après tu déménagerais…
- Ce que tu peux être logique alors ! … Mais en fait ta logique n'est pas logique, parce que je pourrais bien mieux trouver un nouvel appartement et un autre boulot SI je suis en forme et pour être en forme, je crois que je devrais partir en vacances loin. De toute façon je ne sais pas si je suis logique. Et je ne suis même pas sûre d'avoir envie de changer de boulot, et d'appartement et de partir en voyage…
Il rit, il rit encore.
Comme il me fatigue !
- mh, dit-il entre deux hoquets qui le rendent sommes toutes assez ridicule, qu'est-ce que tu veux ?
- Comment qu'est-ce que je veux ? Pourquoi tu me poses cette question ?
- Je te pose une question. Tu n'es pas obligée de répondre.
- Qu'est-ce que tu insinues ?
femmes
-
Collection démodée (suite): le premier mari
-
Le cerveau des hommes.
- Ils sont censés avoir le même cerveau non ?
- Qui ça mh ?
- Les hommes.
- Tu as des problèmes avec ton mec ?
- Je crois que je suis vouée à ce truc : avoir un problème avec les mecs… Pourtant, il y a des études scientifiques qui prouvent que les cerveaux des hommes et des femmes sont exactement semblables.
- Ah bon ? Aucun de ceux avec qui j’ai vécu alors. Mais ce n'est pas bon les généralités.
- Si. Faisons des généralités. Cela me rassure les généralités !
- Je ne suis pas au courant des dernières avancées scientifiques mais je n’ai vraiment jamais pensé qu’un homme c’était foutu pareil qu’une femme, dit Malie en tenant sa tasse à café bien serrée dans une main.
Pourtant il fait moins froid qu’hier, et la terrasse est chauffée.
- Orlyouest dirait qu’un homme c’est juste une femme avec une queue. -
Femmes dominées: mes soeurs...
C'est drôle, je tournais autour de ce sujet depuis quelque temps.
Pour être plus exacte, j'y avais déjà songé à l'occasion d'un fait divers.
Un fait pas si divers que cela puisqu'il touchait quelqu'un qui me fut proche.
Je le trouvais alors trop proche et préférais fuir, le « proche » et le sujet.
-
Travailleuses, travailleurs !
- Malie, on est des travailleuses pauvres.
- Pas d’appart, pas de voitures, juste des enfants des chaussures, des tailleurs et des livres : je bosse comme une damnée. Un loyer les yeux de la tête, oui je suis une travailleuse pauvre.
- Si tous les humains du monde pouvaient se donner la main pour faire exploser les découverts bancaires. Ceux qui ont un compte en banque j’entends bien… L’idée du travail qui sauve, quand je vois les ouvriers du bâtiment à 50 ans, tu ne me feras pas avaler que travailler ça donne la santé. Le travail comme une valeur, ça me révulse.
- Tu sais ce que tu es mh: une anarco-consommatrice.
- Non mais !
(c) mh,
Observatoire des inégalités: Comment mesure-t-on la pauvreté ?
Page de liens sur la pauvreté et surtout les travailleurs pauvres
PDF de l'INSEE sur les travailleurs pauvres
Mots clés Technorati : Travailleurs pauvres , travailleuses pauvres , travailleurs , travailleuses , familles monoparentales , la lettre de mh , femme , découverts , femme seule , enfants