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  • Bloggo, le gros ours.

    Le risque, c’est le remplissage. C’est tomber dans les griffes de Bloggo, le gros ours : j’épate la galerie, je dégaine les textes à la douzaine, je fais acte de présence, je consulte les statistiques plusieurs fois par jour, je me mesure à l’aune de ma popularité.

    Bloggo et moi nous tentons un pacte : Je ne consulte plus les statistiques, je ne me désole pas de l’absence de commentaires. J’écris au monde à eux, à moi, à rien peut-être. Je délie mes mots. Je les lâche un peu qu’ils prennent l’air. Je tâche de me dire quelque chose. J’essaie d’un peu tout comprendre.

    Il y a le malaise dangereux de livrer sa vérité et savoir qu’elle sera lue.

    Bloggo serait aussi une autruche.

    mh,

     

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  • Grrrr pfffffffff !

    Satanée dame Elisabeth, elle m’a eu !

    Je prenais de haut son livre : « Mes secrets d’écrivain ». e4c631c761ca228437ea1b1106d96d2b.jpgJe l’ai commençé du bout des lèvres (si j’ose dire) je garde une vague répulsion à l’idée que l’on puisse apprendre à raconter des histoires. Je l’ai toujours. Je suis épatée par sa manière de faire. Sa force de travail. Sa technique pourtant, me fait peur. J’ai déjà tenté les fiches, les plans, les découpages en séquences, mais si une histoire ne me surprend pas, n’éveille pas ma curiosité si les personnages ne me tiennent pas par la main pour m’amener où ils veulent, je perds toute envie de les découvrir. Je reviens donc sur une note précédente où je doutais de l’intérêt d’un tel livre. C’est vrai : je ne suis pas follement enthousiaste, mais c’est instructif. Elle parle très bien de l’écriture, de la construction d’une histoire.

    À chacun sa manière de voir et d’écrire, à chacun ses méthodes et ses béquilles pour avancer. Mais comme dit la dame, le meilleur moyen d’avancer c’est la « colle au cul » (Je cite là hein !) la recette magique !

    Vous pouvez toujours me parler des vôtres. En ce moment moi c’est, la c… au c… précédemment citées, une enfant à l’école et Breathe dans les oreilles !

    Bon courage aux écrivants de tous poils !

    Ps : je m’attaque à : « Comment écrire ses mémoires » ça à l’air nettement moins emballant mais je33e838193ef027b0e5608a57c9e9dc18.jpg vous l’ai dis: je bosse !

    niarf !

    mh,

     

     

    Catégories : Ecrivain Biographe 2 commentaires Imprimer Pin it! Lien permanent
  • La fin et le début (souvenirs).

    Je ne sais pas ce que c’est cet état-là.

    4 mois que ça dure; je devrais m’y faire à présent.

    Depuis, c’est comme si je n’avais plus droit à rien . Non ce n’est pas le terme: avoir droit. Le terme plus juste serait "ne plus avoir de place pour" :8538c8d5314339111c31fdb8fb4c7c64.jpg

    écrire

    écouter de la musique

    raconter une/ma vie inventée.

    Qu’est-ce que ce serait ma vie ?

    J’ai l’impression que tout va s’arrêter. Qu’il ne peut pas y avoir de suite dans ce monde de moi que je ne connais pas. Ce mystère si commun, si humain, de donner vie à un autre que soi.

    Cela même qui m’est étranger. Aussi étranger qu’il pourrait l’être à un autre : à mon compagnon, à un homme à une femme, qui n’aurait jamais tenté cette aventure.

    Quelqu’un pousse à l’intérieur de moi.

    J’ai le sentiment étrange, qu’un moi ne va pas lui survivre. Que cet événement, cette surprise est une fin. Puisque je ne connais encore pas son commencement.

    La terre devant est couverte d’un long manteau.

    La terre derrière est couverte d’un grand manteau.

    Il semble qu’il n’y est plus ni avant ni d’après.

    Rien que cet instant-là.

    Mon incapacité à le décrire.

     

    (c) mh,

     

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  • LA MAITRESSE CACHEE DE S.

    AH AH ! Je vous y prends ! Vous imaginiez que j'allais causer de qui là ? De mon père ? De sa maîtresse cachée ? De ma demi-soeur en Indochine (Vietnam on dit mh)

    Dites-voir, depuis quelques années, on revient au XIXe siècle en TGV et tout ce qui nous interresse c'est des histoires de maîtresses cachées !

    Nan je sais bien, c'est seulement des histoires, c'est seulement LES histoires.

    Rien que des tous petits, on est, on attend notre histoire du soir, notre ouragan du bout du monde, notre tsunami de Noël, nos mariages de princesses, nos divorces de jolies présidentes. Pendant que doucement maman console et berce, dehors, il fait froid. Maman console et berce. Dehors on recule, on se tait, on fatalise, on "àquoi bonise".  Quelques-uns organisent le pointage du doigt, quelques autres le partage des miettes.

    Dormez bonne gens, l'Ump veille et notre pauvre divorcé de président Sarkosy et un brave type qui veut du bien à la France.

    Dormons.

     

    (c) mh

     

    J'écoute Breathe dans  Genetic World

     

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  • Les affres de l'écriture

    C’est toujours pareil, je me dis « aujourd’hui je m’y mets ». Je m’installe devant un ordinateur. Je commence à taper les mots tels qu’ils viennent je me dis «ah c’est bon ça va, ça vient». Oui bon. Et voilà, je ne finis pas. Je reste avec des tas de petits bouts de texte que décemment je ne peux pas soumettre aux yeux avertis des lecteurs de la lettre. Pour pousser le vice, j’enregistre les textes dans un dossier « textelmh en cours ». Ensuite je vais fouiller dans ce dossier pour voir si, par hasard, je ne pouvais pas utiliser quelqu’uns de ces bouts de texte, par hasard…

    (c) mh,

     

     

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  • AAAAAAHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!! Je déteste ce truc !

    J’ai posé le livre un peu loin sur ma table de travail. J’ai peur qu’il ne me contamine. Qu’il me prenne dans ses filetse4c631c761ca228437ea1b1106d96d2b.jpg envoûteurs. Depuis une semaine je le lis tout doucement.

    Je le lis : parce que j’ai décidé de faire des efforts. (Voir ICI…)

    Tout doucement :parce qu’il me déprime.

    Je cherche à comprendre pourquoi, pourquoi je préférerais le toucher avec des gants et EUREKA  ce matin, je comprends !

    Je me souviens de l’effet qu’a eu la lecture des différents « guide pour écrivain » sur ma personne il y a quelques années.

    Je me souviens des plans, des fiches, des tonnes de fiches sur un fil pincées par de minuscules pinces à linge. Le bouquet insipide de feuilles imprimées, je remplissais, tout était sur les fiches. De a à z. Il fallait faire comme ça. C’est ce que disaient les livres. C’est ce que dit le livre d’Elisabeth Georges. Je ne m’amusais plus à écrire, je n’étais plus emportée par les mots, je TRAVAILLAIS, je comblais les blancs. L’histoire, les personnages, rien ne me surprenait plus. Je n’étais plus curieuse de la suite.

    J’aime beaucoup Elisabeth Georges, mais je me fous de savoir comment elle fait faire pipi à ses personnages. J’espère que je ne vais pas, independament de ma volonté, me laisser influencer par ses idées, j’espère que je n’ai pas assez lu pour tenter de faire comme elle.

    J’espère… JE NE VEUX PLUS FAIRE DE FICHES !

    DIO MOI ! Préservez-moi des fiches !

    Pour ceux que ça interresse je parle ici du livre… brrrrrr ! Je me retourne là pour lire le titre parce que je l’ai posé LOIN sur ma table (beurkeupeu, en plus comme c’est bien fichu et par conscience professionnelle je suis fichue de continuer à le lire tout doucement) Donc ce livre c’est :

    « Mes secrets d’écrivain : écrire un roman, ça s’apprend ! » d’Elisabeth Georges.

    Bon vu que je ne me suis pas bougée suffisamment pour publier un bouquin et que l’agaçante madame Georges fait plutôt un carton avec les siens, voyez-vous-même si ces conseils vous conviendront mieux qu’à moi….

    Snif.

    © mh,

     

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  • Des influences d'un couteau pain sur un écrivain biographe en devenir.

     Depuis que je songe à monter ma petite entreprise d’écrivain biographe…

    (Attendez, j’enlève le pansement. Je me suis coupée avec le couteau à pain et ce n'est pas commode un pansement pour taper sur le clavier ; même là j’ai peur que les vibrations de la frappe traumatisent ma coupure.)f9fae8ee68cf8430e3bb692ae3e46dc0.jpg

    Qu’est-ce que je disais : ah oui écrivain biographe. J’avais un temps songé à me faire écrivain public. Voir la définition . Mais écrire la vie des gens, des entreprises ou du royaume des fées des brumes, me convient mieux. J’adore les histoires. Si mon boulot consiste à les écouter puis à en tirer la substantifique moelle pour les poser sur le papier : je serais ravie de l’exercer : AVIS A LA POPULATION !

    Bref, toute à mon idée de création, j’ai décidé de réviser. Cela fait quelques lustres que je ne me suis plus plongée dans des guides sur l’art d’écrire. Ces conseils en litanie me hérissent. Je ne peux l’expliquer. Les ouvrages susdits me tombent des mains. Consciencieuse, je me suis armée de courage et j’ai commandé plusieurs livres. Si j’ai envoyé la plupart d’entre eux à la tête de mon compagnon, qui modifiait pour la 191 fois son pc et l’injuriait parce qu’il ne lui obéissait pas au doigt et à l’œil, j’ai lu d’une traite* : « Écriture, mémoires d’un métier » de Stephen King. Je ne suis pas folle de ces histoires, mais elles tournent bien. Je ne m’attendais pas cependant à ce livre et je le recommanderais à tout écrivain débutant. On y trouve quelques conseils judicieux que j’aurais aimé avoir plus tôt. Il a une saine vision de « l’art » d’écrire c’est reposant.

    Je ne renierais pas « En vivant, en écrivant » d'Annie Dillard, mais ce n’est pas le même souffle : j’ai relu plusieurs fois « en vivant en écrivant », je ne sais pas si je lirais plusieurs fois « écriture » de Stephen King peut-être certains passages ?

    Je vous en dirais plus sur l’avancée de mon projet, sur mes lectures et recherches à ce sujet. En attendant, vos manifestations d’intérêt et vos encouragements me feront très plaisir !

    Sisi.

    À bientôt

    mh,

    *(Arf arf « lire d’une traite » avec une enfant qui idolâtre sa trottinette un chat qui entame les jeux olympiques et un homme qui injurie furieusement des trucs qui ont toujours été morts…).

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  • Les churros

    Ma grand-mère s’appelait Paquita.
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    Elle ne connaissait pas sa date de naissance exacte.
    Je ne sais pas si sur sa carte d’identité figurait le prénom Paquita ou Francesca. L’un étant le diminutif de l’autre.
    Quand j’étais petite, je parlais espagnol avec abuela mon arrière-grand-mère, la mère de mon grand-père : Vincente.
    C’est drôle comme les souvenirs sont sélectifs.
    Je me souviens de ma grand-mère tenant ma main jusqu’à ce que je m’endorme.
    Elle avait le bout de certains de ses doigts coupés.
    Un jour où nous allions au marché, à l’arrière de la grosse voiture d’un voisin, mamie a mis du sent-bon sur un coton et l’a glissé sous mon tricot de corps, sur ma poitrine de petite fille.
    Les churros, elle me les achetait sur la place du marché à Tarbes, à un camion en face d’une église. Ils étaient croustillants et un peu gras dans leur cornet de papier.
    Elle disait ou j’ai entendu qu’elle avait été emmurée quand elle était à l’école. Je ne comprenais pas ce que cela voulait dire.
    On regardait la télé assis sur des chaises.
    Les oies de guinées étaient immenses, elles me couraient après. Elles me pinçaient les jambes.


    Mon grand-père n’aimait pas que je laisse quelque chose dans mon assiette.
    Je ne savais pas pourquoi cela le mettait en colère.
    Il disait que j’étais une jolie petite fille.
    Oui, c’est ce qu’il disait.
    Il détestait les fascistes.
    Les communistes aussi : ils avaient volé l’or de l’Espagne.
    Il jouait et gagnait souvent à la belote.
    Il avait donné toutes ses terres Aragonaises à sa sœur.
    En France, il travaillait dans une scierie.
    Il écrivait des poèmes.
    Il portait un béret noir sur la tête mais pas comme les gens du sud-ouest.

    Quand je suis partie vivre, en ville, je n’arrêtais pas de tomber.
    Je ne devais pas me plaire dans le froid et le béton.
    Mamie nous envoyait des colis.

    A part des bribes de souvenirs je me demande ce qui en moi, reste d’eux.

    Le lieu où je me repose est encadré par des galets d’argent
    Le sang des roses éclabousse le jardin
    La verveine pousse au pied de la statue de la vierge

    Le temps où je me repose est entre ma main dans celle de ma grand-mère
    et son corbillard fleuri

    Là est tout mon trésor


    (c) mh,

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