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  • En lecture

    scribnet, l'expérience oregon, lectureLe livre de Keith Scribner: L’expérience Oregon.

    Il est à lire à petites goulées gourmandes.

    Avec un poil d'anarchie dedans !

     

    mh, qui lit

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  • Une heure, une histoire: "Somethin' Else*"

    someslse.jpg— T’avais dit qu’on arriverait les premiers.

    — Hein ?

    — T’avais dit qu’on arriverait les premiers !

    — Qu’est-ce que j’en sais si on est les premiers ou les derniers ?

    — Oui, mais t’avais dit…

     

    Je la débarque au premier virage. Elle m’ennuie.

     — Descends.

    — Quoi ?

    — Prends ton sac, tu me fatigues.

     

    Je ne la regarde pas. Dans cinq secondes, elle pleure… Ça y est, elle pleure.

     

    — Jéro, t’es pas drôle.

    — …

    — Jéro, tu ne peux pas me laisser !

    — Tu es dans une grande ville. Tu demandes la gare, tu rentres chez toi tranquillement.

    — Mais Jéro, on partait en vacances tous les deux… Qu’est-ce qui te prend ? Je ne dis plus rien je fais ce que tu veux…

     

    Je les connais par cœur les mimiques de mademoiselle, les réactions de mademoiselle, les larmes de mademoiselle, les remarques de mademoiselle. Elle renifle, elle a des sortes de petits gémissements. Elle n’ose pas se mettre en colère. Une pancarte blanche, émergeant d’un eucalyptus magnifique, indique la gare. Les rues sont pleines de monde. À six heures du matin effectivement, j’imaginais qu’on arriverait les premiers.

    ...

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  • Une heure, une histoire: "Roses"

    Mes devoirs : Une histoire en une heure, pas plus pas moins. Bonne lecture !

    J’ai toujours aimé la pluie.

    Aujourd’hui elle ne tombe pas vraiment en averse drue comme je la préfère. Elle vient, puis repart en douce.
    Le ciel est mi-figue mi-raisin, mi-bleu mi-gris foncé et même si j’aime la pluie parfois je me rends compte comme le temps influence mon humeur.

     Yvan est partie à l’aube. Il n’a pas pris de parapluie même pas l’imperméable jaune qu’il affectionne et que je trouve horrible. Il est parti avec un mince pull sur les épaules. Il est de ceux qui font confiance au calendrier. L’été c’est l’été, « je ne vais tout de même pas mettre un pull en été ». S’il meurt de froid dans la journée il ne l’avouera pour rien au monde. J’aime Yvan. Si de cela je suis capable, j’aime Yvan un peu comme la pluie, même comme les averses drues.

     Son existence demeure pour moi un apaisement continuel. Je lui sais gré de réagir toujours avec intelligence et compréhension à mes sautes d’humeur.

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  • Bureau de mh, qui bosse.

    bureaumh.JPG

    Oh là ! C'est que j'ai vraiment l'air de bosser là !

     

    mh, auto-impressionnée. (bon, trève de plaisanterie: plus que 1 heure avant d'aller chercher la ninette à l'école...)

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  • CONCENTRATION !!!!!!!!!!!!!!!!!

    voglercouv.jpgUn peu grandilopouet mais….

    Mais gardez espoir, car écrire est  magique. Même l’acte le plus simple de l’écriture est presque surnaturel, à la limite de la télépathie. Pensez seulement : nous faisons quelques signes abstraits sur un morceau de papier dans un certain ordre et quelqu’un, n’importe où dans le monde, à des milliers d’années de nous peut ainsi connaître nos pensées les plus profondes.

    ….

    QUICONQUE A ESSAYE D’ÉCRIRE SÉRIEUSEMENT C'EST POURQUOI NOUS AVONS TELLEMENT BESOIN DE SOLITUDE ET DE CONCENTRATION… (c’est moi qui « majuscule « !)

    Extrait de : Le guide du scénariste : La force d'inspiration des mythes pour l'écriture cinématographique et romanesque

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  • L’autre livre, l’autre…

    Parfois, j'imagine les livres formant une guirlande, d'auteurs à auteurs, d'un lieu à l'autre. Le dernier Delplanque me fera lire bientôt, Kossi  Efoui : L’ombre des choses à venir.

    D'autres livres m'ont menés ailleurs. Adolescente, je ne supportais pas Anaïs Nin. Plus tard, d’un coup, à mon rythme, je suis tombée avide, perplexe dans son journal. Elle m’a lancée à Miller, et de Miller je suis allée vers le quatuor de Durell et la tambouille paléolithique  de Delteil. Je ne me souviens plus jusqu’à quels auteurs j’ai suivi le fil des livres. Je ne suis même plus très sûre de l’ordre de la lecture.
    Je crois que le boulevard du Montparnasse que je remontais en songant aux promenades des écrivains américains entre les deux guerres, n'était pas étranger non plus à ce "relais" littéraire. J’ai aimé les Américains à Paris, longtemps, (toujours) puis, Hemingway m’a ramenée au français (Suisse) en France en me tendant « la main coupée » de Cendrars.

    La merveille d'un bon livre c'est qu'il y en a toujours un autre quelques part. Il faut juste suivre la bonne piste et ne jamais se forcer à rien.

     

    mh, liseuse

     

     

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