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enfant

  • À quoi servent donc ces enfants que l’on fait ?

    Ma fille fait la cuisine. Je fais la cuisine, et maintenant de temps à autre j’écris.

    Si vous saviez ce que j’avais casé comme mots il y a deux secondes, entre : «ma fille fait la cuisine » et « je fais la cuisine»! C’était des mots d’indiscrétion, de surprise, des potins, des déceptions, des révélations. J’avais réussi à caser tout ça entre ma fille et moi.
    Une nouvelle m’a fait réfléchir à ma place, encore.

    À la place que j’ai tenue enfant et qui me détermine encore. C’est terrible.

    Non, ce n’est pas si terrible.

    Disons que parfois les choses, vues sous un autre angle, nous arrivent comme une révélation. Je rabâche. Ma place ? Quelle place ? Quelle raison ?

    À quoi servent donc ces enfants que l’on fait, en croyant qu’on les fait par amour ?

    À quoi ai-je servi ?

    À quoi sert ma fille ma doucette que j’aime ?

     

    mh,

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  • Les baffes dans les écoles française ? ou festival de baffes à la récré.

    Parfois, je lis des livres, quelques articles, je regarde des vidéos sur l’internet et je m’énerve toute seule.

    Parfois aussi, j’écoute ma fille me parler et, finalement, je l’entends.

    Dans ma tête finissent par se réunir les choses que j’ai vues, lues entendues, et ce que me raconte la louloutte. Alors ma colère, trouvant de quoi se nourrir, comprenant pourquoi se révolter, se réveille.

    Cela commence bêtement, par quelque chose qui n’a pas l’air d’avoir de l’importance, une tape d’un enfant à un autre, un adulte « responsable » qui répond « rend lui la pareille », puis une autre tape.

    J’écoute aussi les interdictions du nouveau directeur à peu près semblable aux anciennes consignes : « pas de compas, pas d’écharpes pas de pins à l’école… », « maman y’a un petit à l’école maternelle, il a eu un œil crevé par un pinsss ».

    Bêtement, je demande à ma fille : « Il y a une punition lorsqu’un enfant en tape un autre ? », « la maitresse a dit qu’il fallait nous débrouiller entre nous ».

    En primaire… Dites, je suis la seule à trouver ça idiot ?

    « Bon les enfants on vous enlève les trucs dangereux, mais que les plus forts gagnent. » Ou « Au premier sang, on arrête les conneries, c’est compris la marmaille ? ».

    L'école, un lieu de socialisation.

    Alors sans justice, sans tribunaux, sans police "débrouillez-vous les mômes, et n’emmerdez pas les adultes, on a autre chose à foutre… »

    En mode vulgaire c’est correct ou je n’ai rien compris ?

    Mon papi anarchiste jusqu’à l’os (oui c’est ma référence perso alors j’en use et en abuse) disait que tout commençait dans l’enfance.

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    Catégories : Devant mon thé, 3 commentaires Imprimer Pin it! Lien permanent
  • Égalité, homme, femme etc.

    Depuis que j'ai une enfant je me sens plus faible.

    Je dépends de son bonheur.

    Je me tiens à carreau pour ne pas tout gâcher.

    Un enfant, c'est comme un piège ?

    Merveilleux ?

    mh,

    j'écoute

     

    Catégories : Blog, La lettre de mh 1 commentaire Imprimer Pin it! Lien permanent
  • Ni angoisse, ni culpabilité ? Qu’est-ce qui se passe ?

    rentree_martine.jpgIl est 9h09.
    Je suis posée, telle une fleur, devant mon cher gros ordinateur.
    J’attaque un kiwi par le flan gauche.
    Aucune culpabilité, aucune angoisse ne m’étreignent. (Les mères comprendront)
    J’entame un air guilleret sans crainte du ridicule :
    « C’est la renren, c’est la tréetrée c’est la rentrée ée ée ! »
    Et vous ça va ?


    mh, rentrée…

    Catégories : Blog, Devant mon thé, 0 commentaire Imprimer Pin it! Lien permanent
  • Les nuées roses et les modes de garde

    Toute à la joie de la future naissance de votre enfant, flottant sur un petit nuage de béatitude, la bouche ouverte et un vague sourire de madone, qui en a vu d'autres, sur le visage, vous tombez de la lune, de votre nuage, de votre béatitude, et même du rose, lorsque la voix d'une amie très chère vous susurre à l'oreille :
    « T'as pas encore réservé sa place en crèche ! ».
    La même voix désagréable, 7 jours à peine après que votre test est virée positif, vous disait :
    «T'as pas encore réservé la maternité ? »

    Vous avez menti pour être tranquille, vous avez dit qu'il n'y avait personne nulle part, ni à la clinique, ni à la crèche. Vous vous en sortez comme ça, rose, béate, hébétée...

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    Catégories : Articles sponsorisés 2 commentaires Imprimer Pin it! Lien permanent