Dans la vie, je suis tout à fait partie pour ne PAS faire des macarons au chocolat.
En plus les trucs : « à la mode » me paraissent toujours un peu louches.
Y’a qu’à voir les pattes d’éléphants.
À 13 ans j’ai voulu être à la mode. J’ai eu des pattes d’éléphant et des chaussures vernies bleu-canard à plate-forme en plastique.
Sur les photos, c’est assez pathétique.
Bref je ne veux pas être forcément à la mode, mais je suis une droguée de chocolat (une vraie ! Si je n'ai pas ma dose dans la journée, je tourne de l’œil… sisi……. )…. )
Alors, lorsque l’on me demande gentiment si je souhaite tester une toute nouvelle préparation pour macarons Alsa* au chocolat, le mot chocolat tourne et brille comme un girophare dans la nuit et je dis OUIIII, sans réellement réfléchir aux conséquences de mes actes.
Le gentil facteur, qui a un chagrin d’amour et qui aime l’Australie, m’apporte mon paquet de macarons à faire à la maison dans une lettre cartonnée toute plate.
Je dis merci un peu moins gentiment que d’habitude à mon facteur coiffé du chapeau qu’Indiana Jones (dents de crocodiles en moins). Le manque se fait sentir. Je vole jusqu’au monop* acheter le lait et les œufs. Toujours en courant ; je saute dans ma cuisine le paquet de macarons, au chocolat noir pur beurre de cacao, sans colorant et sans conservateur, dans les mains. (Ils ne risquent rien pour le moment : c’est juste 2 sachets de poudre).
Vous rougissez pour un oui, pour un non, pour le froid, pour le chaud, pour l’effort ?

Vous avez dans notre entourage,comme moi une personne qui hulule depuis quelques semaines d’un air contrarié : « je ne veux pas de cadeaux ». Agacée, vous vous souvenez de la fois où vous avez tenté de lui faire plaisir en NE LUI OFFRANT PAS DE CADEAUX ;sa réaction fut alors mémorable puisqu’elle avait grossièrement boudé pendant deux jours.


Il y a des jours comme ça, ou nous voudrions envelopper de douceur notre petite personne. Où la moindre contrariété nous fait comme une griffure sur la peau, où nous rêverions de nous enfermer dans une salle de bain de plonger dans un bain, et de respirer des odeurs saines et rassurantes.
Malgré les nombreuses sollicitations de la ninette, j’hésitais.