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La lettre de mh, - Page 79

  • Achhhhhhh un bon thé !

    Je suis bêtement contente de mon timing ce matin. J'entends le mobile musical qui tourne au-dessus de la tête de la ninette, Le camion des poubelles en bas, les ouvriers de l'ascenseur… dans l'escalier.

    Un lever de soleil tout doux éclaire mon bureau à droite. Je suis devant mon clavier. je bois mon thé brûlant. Je mords dans un carré de chocolat.
    medium_6_octobre-2005_002_small_.jpg

    Une petite part de bonheur pour moi toute seule.

    Tout bien considéré, mes occupations "obligatoires" (mes corvées comme ils disaient dans la "petite maison dans la prairie") remplissent à raz bord la journée.

    Je remercie toutes les entités supérieures lorsqu'elles m'accordent parfois une trève.

    Voilà comment s'est passée cette matinée depuis le babil de la ninette dans son lit à 6 h 30

    1: Blablablabla de l'enfant

    2: Je patouille laborieusement jusqu'à l'enfant (patouiller = marcher plus ou moins debout presque à quatre pattes d'ou patouiller !) ((*je brevète))

    3: J'esquive l'enfant après l'avoir rassurée d'un: "j'arrive tout de suite ma nouni" (les surnoms varient de matin en matin)

    4: Dans la salle de bain

    5: Dans la cuisine, vitamines prescrites par l'homéopathe (depuis mes cheveux tombent certent mais ils repoussent à des endroits ou ils n'étaient jamais venus… non pas sur le nez !)

    6: Je gambabe joyeusement vers mon enfant qui babille plus fort ( Gros rire intérieur)

    7: Je me débats avec la fermeture éclair de la turbulette et avec les bras de la dite enfant (pour les sortir de cette @]}`###~~~¤¤¤¤¤¤ turbulette !!!!!!!)

    7 bis: Salle de bain, on change l’enfant…

    7 ter : retour dans la chambre en attrapant le panier à doudou oublié sur le parcours et le « corpomed » 8: L'enfants dans les bras, je saisis vigoureusement le "corpomed" et je manque d'assommer mon compagnon en installant le coussin sauveur des mères

    9: Je m'installe avec l'enfant

    10: A califourchon sur mes jambes elle m’agrippe et bouge sa tête en tout sens contre moi. Elle a faim, C’est délicieux.

    11 : Elle tête

    12 : Un pied dans une main elle pense : c’est délicieux

    13 : Mttt, mttt, mttt

    14 : Les réveils du c et t (cher et tendre) se mettent à sonner.

    15 : Le c et t qui s’assomment toutes les nuits intérieurement dès qu’ils pose sa tête sur l’oreiller, ne se réveille pas. 16 : D’un coup de rein, et d’un lâcher prise vigoureux, la nouninette se redressent et glissent assise entre son père et moi.

    17 : Elle adore les cheveux et le bouc de son père…..

    18 : Elle le réveille, un peu.

    19 :Elle crie (HURLE) après ses doudous nounours

    20 : Le chat vient nous rejoindre clopin-clopant avec son pansement (patte cassée)

    21 : J’essaye de m’assoupir un brin entre : le chat, la montagne de doudous, l’enfant qui éclate de rire, tente de toucher la patte du chat et engueule ses ours roses, le corpomed et le c et t qui dort encore ( ????)

    22 : Je ne dormirais pas.

    23 : Le c et t se réveille et montre à l’enfant comment mettre les doigts dans l’oreille de sa mère.

    24 : Je ne dormirais pas.

    25 : Le c et t se lève et etc, s’il veut raconter ses journées l’a qu’à créer son blog.

    26 : Je me lève et l’enfant dans les bras je vais l’installer sur son tapis à coté de son bac à jouet

    27 : Hop un poncho sur les épaules pour la ninou

    28 : Je joue avec l’enfant en essayant de ne pas avoir inscrit sur le visage, « j’ai faim ma fille, j’ai envie que tu me fiches la paix 5 minutes » et j’explique. « Maman va déjeuner ma puce »

    29 : Je prépare mon petit-déjeuner.

    30 :Juste le temps d’allumer l’ordinateur, de charger mes messages et de goûter le muesli au yaourt, (fait maison le yaourt, recette de ma mamie, je vous explique comment plus tard) et l’enfant ce frotte les yeux.

    31 : Je prends l’enfant dans mes bras devant le clavier

    32 : plong plong des mains de l’enfant sur le clavier

    33 : Petite tété dodo

    34 : HOP : petite sieste du matin !!!!!!!!!

    35 : Maintenant que je suis tranquille jusqu’à 11 heures j’ai largement le temps de vous raconter ma matinée… Note : Il y a là de quoi s’interroger : serait-ce du masochisme ou est-ce le plaisir de la revivre encore ????????????

     

    Mh, perplexe,

     

    Demain si j’ai le courage je vous raconte la suite….

     

    NB: On peut acheter le corpomed ici: c'est très bien les vendeurs (des hommes) soauront très bien vous conseiller pour tous les trucs de maternité, c'est une mine en sg d'allaitement peau d'agneau et autre:

    Euroform 50 bis rue de Douai 75009 Paris. Tel : 01 40 16 44 04

     

    (c) mh bien entendu...

  • De la question du blog et du non blog

    Je me sens crispée.

    Tellement longtemps que j'écris la lettre de mh sur "L'Internet" qu'écrire au dehors me semble aux tréfonds (sic- vous savez bien que j'aime bien sic) à la limite de la légalité.

    Courage.  (de toute façon ça c'est encore la faute de mme rougekiwi)

    Je me range dans la rubrique blog.

    Je raconte mon petit déjeuner et HOP Patatras je souis oune vraisque bloggeuse.

    À quoi ça tiens.

    Mh, miniphiloblog.

    en photo: La ninette hors des clous elle aussi.

  • Démonstration de la non pertinence des dictons ancestraux : N°1 : «La musique adoucit les mœurs»

    Depuis que je vis avec Jules…

    Attendez je répète lentement : depuuuis queeee jeeee viiiiiie avvveeeec Juuuuuuuuuuu llllllllllllllllllllllllllll eeeeeeeeeeeeeeeeeee sssssssssss

    - Jules?

    Il est dans le lit. Il repose comme un nénuphar sur l’eau stagnante d’un drap housse décoré par les dents du chat. Grenouille sur une aquatique voisine, je le reluque à l’envie.

    - Mmm

    - Tu dors ?

    - Mh, je suis dans mon lit, j’ai les yeux fermés, je dors.

    - D’où tu tiens cette logique… Il est 11 heures. Tu as laissé ta musique allumée.

    - Mmm.

    - Elle est restée allumée toute la nuit !

    - Mmm.

    - Jules, Dieu sait que je t’aime mais est-ce que tu ne POURRAIS PAS TE LEVER POUR ETEINDRE CETTE MUSIQUE QUI ME REND CINGLEE DEPUIS HIER SOIR !!!

    - Tu n’as pas tes boules Ear ?

    - …

    Le meurtre eu lieu après six mois de vie commune. La police a découvert le pauvre homme baignant dans son sang. Les morceaux de disques causes de son décès, hérissaient son corps de curieuses excroissances noires et arrondies. L’inspecteur Gtoukomprix a constaté le vide intersidéral des rayons de la bibliothèque ainsi que celui du placard étiqueté CHOCOLAT. Les soupçons se portent sur l’amie intime du défunt. Elle est activement recherchée par la police.

    Je me suis souvent demandée comment deux personnes liées par des activités nuitales ludiques et à priori agréables, pouvaient en venir aux mains de si méchante manière. Commencer par se regarder dans le blanc des yeux d’un air béa et finir trucidé à coups de marteau par son (sa) cher (e) et tendre m’a toujours paru un comble d’absurdité. Jusqu’à ce que…

    - Tu ne veux pas éteindre ta chaîne ???

    - Laisse moi dormir mh.

    Je réfléchis à deux fois avant de mettre « sa » entre parenthèses. Il est plus couru dans nos contrées de finir trucidée par SON cher et tendre que par SA chère et tendre. Triste bilan de statistiques nationales. Je devrais être rassurée par le fait que si je meurs de mort violente, j’ai toutes les chances pour que le responsable de mon trépas se cache parmi mes proches.

    Ce n’est pas qu’à moi toute seule je veuille inverser les statistiques mais je suis à deux doigts de penser que la vie à deux, même avec Jules, va me transformer en meurtrière patentée. Une chose me retient cependant; chercher le calme nécessaire à la survie de ma cervelle, risque fort de me propulser dans la rumeur sans fin et la promiscuité effrayante d’une prison.

    La lumière de midi traverse les rideaux. En semaine, le radio-réveil de Jules, réglé sur une station de musique propice à un lever infaillible, hurle à sept heures. Elle persiste longtemps dans son insistance à vriller mes oreilles. Elle est accompagnée à intervalles réguliers des sonneries vibrantes, pulsantes, antiques, des trois réveils et des deux téléphones, nécessaire à l’activation du bipède qui partage ma couche. Je parviens à m’extraire du lit quelque minutes après lui, tenaillée par la volonté farouche de tuer le Alien sadique bestial et surpuissant qui habite tous les réveils de la planète. Entre le meurtre odieux et la séparation de corps, un compromis reste possible. Je m’efforce d’y songer, yeux mi-clos, dans la tiédeur des plumes. À ce point de mes réflexions, Jules tombe du lit tel un dieu grec de son nuage, va éteindre la chaîne me plongeant immédiatement dans les bras de Morphée qui n’attendait que ça. Il me réveille quelques éternités plus tard, accompagnant un petit déjeuner tardif : sac de croissants, confitures, miels, et thé, de trois délicat baisers dans le cou.

    - Jules.

    - Mmm.

    - Ça s’éduque des oreilles ?

    - Mmm.

    Trucider Jules ??? Moi ????

    Ai-je jamais eu pensée si étrange…

     

    mh,

  • La magique

    Parfois je crois que la magie est dans les livres.

    J’ouvre les livres :Je ne trouve rien.

    Parfois je crois que la magie est dans la vie.

     J’ouvre ma vie :Les frontières mouvantes entre le trésor précieux et l’insécurité me bouleversent.

    Je regrette ce que je ne trouve plus dans les livres.

    Je cerne la réalité avec des phrases.

    Je l’emberlificote de mots de telle manière qu’elle me paraisse plus fréquentable.

    Ma vie est une histoire construite sur la fragilité à me concevoir existante.

    Une impulsion me jette ici puis ailleurs.

    Me répéter : je suis là je suis là je suis là !

    Mes amours me donnent envie de les fuir.

    Ne pas supporter l’idée de les imaginer en danger.

    Voilà ce qu’est ma vie.

    Fragile et précieuse.

    Inexistante et solide.

    De combien d’amour faut-il remplir le puits de l’inexistence pour le combler ?

    Le comble-t-on jamais ?

    Je cherche un ingénieur en calme et sérénité.

    Les techniques sur plan ...

    mh,

  • RubrikarOues: Rien qui roule

    Il faut que je roule, il faut que je roule, il faut que je roule.

    Il faut que je…

    Il faut supprimer les il faut. Les « il faut » ne changent rien.

    Mes patins à la main, je descends les étages.

    J’essaie de ne pas tomber en traversant la route pavée.

    Je ne pense pas. Je descends Arago.

    Je passe devant l’immeuble où, avant, je vivais.

    Il ne s’est pas effondré.

    Moi non plus.

    Là haut, il y avait ma tanière mon nid, ma substance.

    Qu’y reste-t-il de moi ? Un halo de mh ? Une empreinte dans la mémoire de la ville ?

    L’espace appartient au suivant.

    Il faut que, il faut que, non…Il ne faut rien.

    « Rien » je roule.

    De mon rien, j’absorbe le plein rond de la ville.

    À mon vide je m’attache.

    Mon vide comme la poche retournée du plein du monde.

     

    mh,

    J'écoute: Breathe Telepopmusik  Mezzanine De L'alcazar Vol.2
  • Liens

    Ma Ninette est née le 10 décembre 2004. Depuis, j'ai écumé Internet, carte bleue d'une main et souris de l'autre. Avant aussi, je dois dire quand lourde grasse et nauséeuse, je peinais à bouger de ma tanière. 

    Bon j'arrête.

    Qui a dit que j'étais un rien obsessionnelle ?

     

    mh,

     

  • Le rire bleu

    Je ne me souviens plus exactement de la disposition des lieux.

    Si je ferme les yeux un instant, je revois la plus belle chambre sur la droite. Celle avec une large fenêtre qui le matin s’ouvre sur le soleil et les montagnes. Si je me concentre encore, je revois la terrasse de l’autre coté de la maison, pavée d’ardoises au hasard, sur lesquelles la petite table ronde posée de guingois fût le théâtre de petit déjeuner et de dîner devant la ligne bleue de la frontière avec l’Espagne.

    Nous étions là. Il alimentait le feu dans la cheminée. Tentait des préparations culinaires préhistoriques sur la braise. Nous discutions des heures l’un contre l’autre jamais rassasiés de notre proximité. Puis nous nous séparions. J’étalais des huiles parfumées sur mon corps, je m’amusais à tester des recettes de gâteaux au chocolat. Je lisais les vieux livres dans la bibliothèque. Parfois je m’arrêtais sur un passage, je courrais avec mon livre ouvert le rejoindre, dans l’atelier, dehors, je ne sais où, je criais son nom, j’avançais vers lui et je lisais et je relisais. En les partageant, les mots prenaient une lumière plus belle.

    Comment parler du bonheur, comment planter une étiquette devant les choses « ici il s’agit du bonheur ». Je vivais les instants, conscientes du bien-être du plaisir de la chaleur que j’y trouvais. Ces moments ne pouvaient me donner plus que ce qu’ils me donnaient. Je ne pensais ni hier ni demain, je ne pensais plus, je goûtais la félicité. Le matin, je me souvenais qu’il était là. Les draps sentaient la lavande. La fenêtre restait ouverte, les couvertures étaient douces. Il se réveillait, il se tournait vers moi, il m’entourait de ces bras, je sortais d’un cauchemar ou d’un autre. De sottes larmes coulaient au coin de mes yeux. Il ne me demandait pas pourquoi. Il remontait le chemin des larmes avec ses doigts tout doucement.

    La maison est plus petite que dans mon souvenir.

    -Il ne s’agit pas de revenir voir une maison n’est-ce pas ? J’ai demandé.

    -Je… je voulais savoir… Je voulais savoir si nous étions capables de revenir ici ensemble, il a répondu simplement.

    -Oui, nous y sommes, nous sommes capables.

    -Tu crois que c’est triste de ne plus s’aimer ?

    -Ce qui serait triste, ce serait de ne pas avoir su s’aimer.

    -On est là comme deux couillons devant cette maison qu’ils vont vendre.

    -Ce n’est qu’une maison.

    -Tu veux me dire pourquoi là tout de suite je me sens si bien ? Demande-t-il avec un sourire doux qui remonte les coins de ses lèvres finement ourlées.

    Il prend ma main. Il l’embrasse. Il se dirige vers sa voiture. Je regarde mes montagnes. Une pie manque de se casser la figure sur la branche fragile d’un pommier, j’éclate de rire toute seule dans la brise pyrénéenne.


    mh,


  • Trucs et astuces EXCEL

    Combien de jours avant la fin des vacances ?

    Une fonction non documentée dans Excel, elle n'est pas listée dans l'assistant fonctions. Elle n'apparaît pas dans l'aide.

    =DATEDIF(Date_début;Date_fin;Type)

    Renvoie la différence entre deux dates (du type "âge").

    L'argument Type peut prendre les valeurs suivantes :

    "y" = différence absolue en années
    "m" = différence absolue en mois
    "d" = différence absolue en jours
    "ym" = différence en mois après soustraction des années
    "yd" = différence en jours après soustraction des années
    "md" = différence en jours après soustraction des années et des mois



    Merci qui ?

  • RubrikarOues: rando lunaire et aléatoire de juillet

    Le démontage et remontage de mes roues, selon la procédure en vigueur, est fini.

    Mes mains sont demeurées noires au moins une demi-heure. La crasse de Paris dans la paume et sur le nez vu que c’est toujours au moment le plus inadéquat que mon nez gratte ou qu’une crampe se déclenche.

    Bref je suis prête. Toutes les roues tournent. Une sensation de ménagère en paix avec sa conscience, m’assaille. C’est fort rare. Les deux je veux dire, la sensation de ménagère et la paix avec ma conscience.

    L’idée de sortir rouler sous le soleil ne m’a pas effleurée. Je vais attendre la nuit, et les balades sous la lune qu’organise une rouleuse voyageuse ; j’évite ainsi le bronzage zèbre : protection peau protection dont j’hésite à lancer la mode vu que, on dira ce qu’on voudra, ces taches blanches sur les coudes les genoux et autour des poignets ça fait maladif.



    Je reviens. Il est tard. Nous avons roulé sur les routes, tournées 4 fois autour de la place des Vosges, deux ou trois fois autour de la place de la Mosquée. Les soirs de pleine lune et de 13 juillet on ne regarde pas trop à la cohérence.

    Il y eut une pause bagarre confettis et bombes serpentine, une pause « on raccompagne les Basques à leur voiture », une ou deux pauses bals, une pause « qu’est-ce qu’on fait ».

    La pause lune eut lieu sur le pont d’Austerlitz si je ne m’abuse (vue mon sens de l’orientation je m’abuse souvent). La lune fut d’abord grosse et orange derrière Bercy. Elle s’est élevée ensuite, presque aussi vite qu’un ballon, toujours grosse et orange.

    Tout est rentré dans l’ordre en ce qui concerne la lune. Elle est montée ronde et pale dans la jolie nuie de Paris, passant derrière des tourelles et se donnant de faux air de lune qui attendait le passage intempestif d’une volée de sorcières sur leurs balais.

    La lune n’a rien vu ; pour glisser dans la ville, les sorcières ont échangé leurs balais contre 4 paires de roulettes, et c’est une aimable fée, Claire, qui les promène.



    Claire organise des ballades rollers partout dans le monde

    Le prochain voyage c’est Tahiti…
    Toutes les infos et photos histoire d’aller rouler sous d’autres lunes c’est ici :
    http://www.planetroller.com/



    mh,