Ma fille fait la cuisine. Je fais la cuisine, et maintenant de temps à autre j’écris.
Si vous saviez ce que j’avais casé comme mots il y a deux secondes, entre : «ma fille fait la cuisine » et « je fais la cuisine»! C’était des mots d’indiscrétion, de surprise, des potins, des déceptions, des révélations. J’avais réussi à caser tout ça entre ma fille et moi.
Une nouvelle m’a fait réfléchir à ma place, encore.
À la place que j’ai tenue enfant et qui me détermine encore. C’est terrible.
Non, ce n’est pas si terrible.
Disons que parfois les choses, vues sous un autre angle, nous arrivent comme une révélation. Je rabâche. Ma place ? Quelle place ? Quelle raison ?
À quoi servent donc ces enfants que l’on fait, en croyant qu’on les fait par amour ?
À quoi ai-je servi ?
À quoi sert ma fille ma doucette que j’aime ?
mh,