mh,
La lettre de mh, - Page 50
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Ceux qui écrivent et qui parlent
ça vaut le détour et c'est là:
mh, -
Lifting décroissant.
Vu que dehors c’est la crise, et que menace la GRIIIIIIPPPPEEEE, j’ai décidé de tenter quelques expériences ultimes qui pourraient me conserver le teint frais et l’humeur légère.
Je subis encore les affres de celle qui consiste à me faire arracher un gros trois-quart de dent en une heure par un dentiste farceur. J’attendrais donc un peu avant de tenter la suivante, qui me semble néanmoins extrêmement économique en temps, argent, douleur et anesthésiant (pas en ridicule mais comme vous le savez déjà, nous sommes vieux amis). Pour ces différentes raisons, je vous la soumets, espérant que vous en ferez bon usage et que vous me direz bien vite le résultat de ce nouveau rituel...
Commençons. Vous prenez une fille, femme, dame patronnesse, homme... vous en tout cas pour le moment, pas moi (à cause de la cicatrisation de l’expérience précédente). Vous lui demandez de « masser sa muqueuse buccale » régulièrement. -
L'écho de la claque (ECO)
Si vous la connaissiez pas, la vidéo d'une gamine en colère devant l'onu, et c'était il y a 16 ans !
Une fille de 12 ans met une claque aux dirigeants du monde..
par dailycensorship -
Aujourd’hui, la rentrée, le dentiste et etc.
Deuxième jour d’école pour la ninette.
Je devrais être guillerette, sauter en claquant des pieds dans le ciel (ou presque).
Sauf que j’ai oublié DEUX choses :
1, de vous parler de mon coiffeur, parce que je lui avais promis à mon coiffeur que je vous parlerais de lui, et en plus c’est un bon coiffeur.
2, que j’allais me faire arracher une dent tout à l’heure. Brrr je déteste cette idée, la dernière fois que je me suis fait arracher une dent, j’ai tenté de faire du calcul mental durant l’intervention. Quelle horreur. Surtout que vous ne pouvez même pas demander au dentiste de vous aider à résoudre votre division, vu que vous l’avez dans la bouche avec une tenaille……………………. -
Demain je vous raconterais une histoire albanaise.
Demain donc...
Mais là, je vais aller chercher la ninette à l'école... Déjà...
Bon je suis une mère indigne, bon je culpabilise, bon, mais qu'est-ce qu'elle a cette enfant en ce moment ?
Déjà, une ninette à 4 ans et demi ça provoque ?
mh, apprentie mère.
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J’aime la rentrée !
J’ai dis ici tout le bien que je pensais de la rentrée. Je pense même m’y préparer à l’avance l’année prochaine. La ninette étant juste en haute maternelle (grande section quoi) je n’ai pas à m’inquiéter de quelconque fourniture à fournir. Mais l’année prochaine, si Dieu, le climat, la politique, les imbéciles et le destin nous épargnent, mademoiselle ninette rentrera au cours préparatoire et je verrais alors toute l’utilité d’un site comme office dépôt ou je viens de m’inscrire.
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Ni angoisse, ni culpabilité ? Qu’est-ce qui se passe ?
Il est 9h09.
Je suis posée, telle une fleur, devant mon cher gros ordinateur.
J’attaque un kiwi par le flan gauche.
Aucune culpabilité, aucune angoisse ne m’étreignent. (Les mères comprendront)
J’entame un air guilleret sans crainte du ridicule :
« C’est la renren, c’est la tréetrée c’est la rentrée ée ée ! »
Et vous ça va ?
mh, rentrée… -
L'ail dans le poulet
- Arrête mh, il y en a assez !
- Non il n'y en a jamais assez.
- Je ne le mangerais pas ton poulet. Je n'ai jamais vu qu'on mettait tant d'ail dans ces pauvres bêtes !
- Écoute Jorgue on ne s'embrassera pas sur la bouche avant le millénaire prochain. Qu'est-ce qu'on risque ?
Jorgue secoue la tête et lève les yeux au ciel. Il est vêtu d'un vieux jean un peu lâche et d'un gros pull bleu marine qui bouloche. Sur lui, c'est un ensemble plutôt réussi, surtout que, pas rasé, il porte un air d'avoir garé son bateau devant l'immeuble, juste pour éplucher la tonne d'ail que je fourre dans le poulet.
- Je ne comprendrais jamais rien aux femmes, lâche Jorgue le petit couteau pointu à la main.
Je vais faire revenir les patates dans la graisse de confit et je mettrais de l'ail dans les patates. Un grand-bonhomme dans ma minuscule cuisine, me transformera toujours en succédané de cuisinière.
- Tu as un rendez-vous cet après-midi ?
- Oui... Non.
Il y a aussi le gâteau au chocolat, qu'il n'a pas vu.
- Tu rêves ?
- Non je réfléchis.
- J'aimerais te poser quelques questions sur les femmes. Tu es dans la place toi. -
Le front de l'âme...
La peau est le reflet de l’âme disait la psy que j’eus un jour. Savoir si elle savait de quoi elle parlait, c’est ce que je me suis demandé plus tard. Ces rares paroles me permirent de mettre si bien des mots sur mes maux que je les écoutais comme un oracle.
Je me battais alors contre moi-même et contre une peau rebelle qui faisait parler d’elle soit en présentant à la face du monde et à mon entourage proche, des taches rouges du plus bel effet, soit en se soulevant des éruptions sur mon front plus flamboyantes que celle que j’avais arboré lors de mon adolescence qui fut plutôt tranquille de ce côté-là. Et des autre aussi d’ailleurs pour ceux que cela intéresse.