Du temps où la ninette était COMPLETEMENT allergique, au lait et aux oeufs, je savais que je pourrais tout de même la régaler en même temps que moi et beaucoup d'autres en préparant ces délicieux sablés.
J'avais juste besoin d'excellents ingrédients, d'une margarine de bonne qualité et d'un poil de courage.
Il s'agit d'une adaptation de sablés au chocolat de Pierre Hermé. J'ai honte, je ne me souviens plus du site où je l'ai trouvé. Si vous vous reconnaissez merci de m'envoyer le lien !
La voici.:
Sablée au chocolat et à la fleur de sel de Pierre Hermé.
Il vous faut :

• 175 g de farine
• 30 g de cacao en poudre non sucré
• 150 g de chocolat noir à 70%
• 150 g de margarine
• 120 g de cassonade
• 50 g de sucre
• 3 g de fleur de sel
• 2 g d'extrait de vanille liquide

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Pour les rolleux qui hantent encore la lettre de mh, dans le but d'y trouver quelques photos ayant trait à leur discipline préférée, je vous avertis :  Vous allez être gâté.
Le Grand Palais vous ouvre ses portes !
Cela ne durera pas huit jours, juste un week-end, ce n'est pas si mal.

La randonnée du vendredi devrait y faire sa pause.

Il y aura, le reste du temps, des cours pour les débutants.(oui je sais, ça rime, c'est dans ma nature)

Et mention spéciale à l'expo photo de Claire.

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Un spectacle pareil avec des déguisements à foisons, des spectacles de tous côtés, des animaux, des jeux, des feux d'artifices et des cascades d'eaux, je suis sure que cela plairait à la ninette. Non, j'en suis persuadé,

Ce n'est pas que j'ai une attirance quelconque pour la vendée et les vendéens. Originaire du Sud-Ouest, la Vendée est pour moi un autre monde au nord, mais je dois reconnaître que le spectaculaire de la chose a de quoi impressionner.  De reconstitution historique en chambre d'hôtel dépaysante, le Puy du fou ratisse large. Il le fait avec un beau panache, je le reconnais.
Je dois avouer aussi que moi qui ne suis pas fan de parc de loisirs et autre attraction du genre, je crois que c'est le seul endroit où je ne rechignerais pas à accompagner la ninette.
Plutôt que de voir des succédanées de princesses et des souris géantes, la reconstitution historique, toute spectaculaire qu'elle fut, me semble préférable à un monde de caoutchouc animés.
Il va sans dire que cela n'engage que moi...

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Timidement je roule, fraîche adepte des vendredis.

Une musique, dans mon crane depuis ce matin, m'accompagne.

Comme une gamine à la fête foraine, j'applaudirai volontiers au milieu de la foule des patineurs. Tout est spectacle, tout réclame attention. Sur le coté les policiers à roulettes matraques, menottes, et arme à la ceinture, piquent un sprint vers je ne sais quelles interpellations ou plaisir inavoué de rouler.

Les staffeurs jaunes-poussins hurlent dans mon dos " Poussez sur les cuisses, plus vite. Rattrapez ceux qui sont devant … ". La fée Claire rouleuse rieuse, tient salon à droite en bas de la foule, entourée d'un aréopage de boys ou de demoiselles.

Je salue d'une main, d'un geste, d'un baiser en équilibre, quelques connaissances. Je regarde à peine le ciel. Je surveille un grand gros personnage instable devant moi et l'amplitude de ces gestes. Un homme slalomant entre les patineurs vient se prendre dans mes roues. En équilibre, nous entamons une valse hésitante, nous retenant tant bien que mal l'un à l'autre.

Des piétons applaudissent au passage du cortège à 10 000 roues. Parfois ils se risquent à traverser. Des allemands, clignotants du casque jusqu'aux patins, roulent groupés. Ils font une tache fluorescente dans le cortège, comme ils la feront avec une hola en règle assis sur les " gradins " de Bercy où aura lieu la pause à mi-parcours.

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Comment faire pour se nourrir, s'habiller, avoir un toit.
Lorsque la monnaie d'échange s'écroule.
Lorsque l'on ne possède plus cette monnaie ?

Que nous reste-t-il là, maintenant, effectivement ?

Comment avoir (garder) l'indispensable ?
Par quel moyen ?
Vers qui se tourner ?
...

Il nous reste tout, plus des désastres écologiques et sociaux.
Il nous reste tellement, n'importe comment.
Il nous reste peut-être la force de redistribuer ce qui existe sans s'entretuer.
Il nous reste le partage de gré ou autre.
Nous aurons des rêves de jardin, de poules, de pain, pour ceux qui le peuvent.

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