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  • Parisienne. Française. Libre ? - Journal macronique

    Je ne sais pas qui sont les Français.
    Pourtant c’est ce que je suis :”Française”.
    J’ai l’impression d’être quelque chose que l’on peut faire tourner comme on veut, une toupie: une pichenette et je tombe, à droite, ou à gauche…
    Il pleut.
    Enfin.
    Nous allons respirer.
    Paris va respirer.
    Paris, le prix au m² de la ville où je vis.
    Je croyais. Je croyais que j’étais en démocratie. Je croyais vraiment que “par rapport à” que “regarde ceux-là là bas qui meurent”,que “Au moindre mot de travers” je vivais dans une démocratie.
    Je ne m’étais pas rendu compte, et c’est une évidence qui me cloue. Il ne suffit pas de vouloir être moi dans ce monde.
    Je suis, en quelque sorte, téléguidée,
    même si
    je tente de me mettre or des clous depuis si longtemps.
    même si
    je crois suivre des chemins détournés.
    Je ne m’imaginais pas écrire “mais alors nous serions si massivement sous le joug du vouloir, de l’intérêt des uns ou des autres ?”.

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  • Le dieu des dents - Journal macronique

    Lorsque je m’approche de mon pc, j’ai l’impression qu’à l’intérieur le monde tombe.
    Alors, je lis des livres.
    En pleine “canicule”, après ma petite marche quotidienne pour me rendre sur mon lieu de travail j’ai cru voir de longues jeunes filles fines avec des cranes de pastèques, j’ai commencé à m’inquiéter un peu quand, prise de violents maux de tête, j’ai envié les ours polaires sur leur banquise molle et me suis demandé si j’allais réussir à revenir jusqu’à mon domicile sans l’aide des pompiers.
    Les maux de tête se sont calmés au petit matin et la température est redevenue normale plus tard.
    À la prochaine vague de chaleur, qui, au train où vont les choses et le climat, ne devrait plus tarder, je choisis l’angine : je ne sors plus qu’en vêtements trempés dans l’eau fraîche et ne marche presque plus: mon plaisir à pied de 20 minutes devenant trop vite un petit enfer.
    La logique des transports parisiens m’échappe, ils vont encore augmenter le prix de la carte orange. Bientôt on vendra de l’air à peu près sain au piéton, vu que l’air propre aura disparu de la capitale, il faudra s’équiper pour marcher. Les voitures individuelles paraderont toujours dans les rues avec leur air conditionné perso et ne paieront pas plus cher l’espace et l’air qu’ils contribuent à pourrir. Mais on leur parlera toujours très gentiment sur les panneaux lumineux de la ville (Ne brusquons pas l’automobiliste citadin) : “400 € offert sur un vélo électrique pour moins polluer” Vu le prix que tu payes une voiture tu dois pouvoir acheter un vélo électrique à toute ta famille non ? Ah ? C’est dangereux de rouler en vélo à Paris ? À cause de ? À cause des voitures…! Mais oui mais oui.”
    J’ai décidé de me rendre chez le dentiste entamer des soins un peu hors de MES prix. Finalement il faut bien commencer. Je suis comme ces bonnes sœurs vues dans un reportage il y a quelques années; elles étaient armées d’un bel optimisme et n’ayant souvent pas d’argent pour finir leur mois et celui de leurs pauvres, comptaient sur la foi. À les entendre, Dieu avait toujours répondu à leurs attentes. J’essaie de ne pas épuiser mon optimisme et décide de me convaincre qu’il reste un bon dieu pour mes dents, même s’il a * tant à faire dans notre étrange monde…

     

    mh,

    *(s’il existe mais : j’ai la foi, j’ai la foi, j’ai la foi Dieu je crois en toi)

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  • La mairie de Paris est très polie - Journal Macronique.

    Très précautionneuse aussi avec les chauffeurs de véhicules encombrants et polluants. Il n’y a qu’à lire les panneaux d’affichage lumineux ornés de gentils messages à leur attention. Toutes les aimables propositions qui leur sont faites pour rouler propre.
    En période de canicule, on cherche même à éveiller la conscience citoyenne du chauffeur :
    “Fortes chaleurs, préférez les transports en commun”. Bref vous conviendrez que cette courtoisie affichée pour amadouer le conducteur pourrait un brin agacer le piéton, en l’occurrence la piétonne, qui traverse régulièrement une petite portion de la capitale et qui est toujours abasourdie par les manquements des gazeurs. Par la place aussi de goudron brûlant qui leur est accordé.
    Mais il faut ménager l’automobiliste.

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  • Les mots magiques - Journal macronique

    Qui de notre président ou du journal que je tente sous sa gouvernance possède un pouvoir “magique” ?
    Je doute que monsieur M. ait hérité du don de guérisseur d’écrouelles de ces royaux prédécesseurs encore que, dans les cas de guérisons inexpliquées, l’hypnose, même inconsciente fait des miracles. Quant-à ce “journal macronique”, il ne semble pas receler un vocable secret qui enchante  le lecteur, à moins que les enchantés  en question ne fussent très très discrets.
    Alors je me pose cette question qui ne manquera pas de passionner les foules: pourquoi suis-je guérie ?
    Où devrais-je aborder les choses autrement pour attirer le lecteur ?
    Si écrire guérit mes maux pourquoi me lire ne guérirait pas les vôtres ? Entourée de grigri, ne portant du vert qu’avec prudence, ne passant sous aucune échelle et ayant des formules pour conjurer les sorts mauvais, il n’est pas impossible que mes “protections” soient contagieuses.

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  • Abrutis ? - Journal Macronique.

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    "Les abrutis forment une grande famille, ils se reconnaissent sans avoir besoin de se renifler l'anus contrairement aux chiens, qui ont au moins mis en place un protocole d'évaluation."

    Frantz Delplanque: "Elvis et la vertu"

    mh, qui cite et rit.

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  • Comment réformer avec un peigne ? - Journal Macronique.

    - Moi, je crois que c’était voulu : on nous l’a fait choisir mignon ! Lance Eulalie.
    - Bien coiffé, aussi… Tu crois que cela faisait partie des critères ? demande Louise.
    - Quand tu vends quelque chose, il vaut mieux que l’emballage soit joli. Répond Eulalie
    - Sur l’emballage, il y avait juste écrit : « Programme  “…. Mignon, qui travaille bien à l’école…….” » Et au deuxième tour, il ne restait plus que  “ERADICATEUR DE NUISIBLES”, ajoute Janine.


    Janine, Louise, et Eulalie, se réunissent plusieurs fois par semaine dans un petit café parisien du XIVème, au coin de la rue Daguerre et de la rue Boulard.

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  • Consciente ? - Journal Macronique.

    “…" D.H. Lawrence a dit que “la seule aristocratie, c’est la conscience”. On ne vit pas éternellement et la question est donc la suivante: à quel point est-on véritablement conscient ? C’est cela qui détermine la dimension de ce que l’on crèe.”
    *Interview de Jim Harrison dans le livre de Jean-Luc Bertini et Alexandre Thiltges: Amérique des écrivains en liberté.
    Et aussi là pour les curieux dans un (extrait) entretien avec Gary Snyder https://www.wildproject.org/journal/11-harrison-snyder

    Je ne sais pas pourquoi je commence la page de journal de ce jour par cette citation. Si, je sais, parce que j’ai trouvé cette phrase dans ce beau livre et que je l’ai  “entendue ”.
    Les mots sont de dangereuses petites choses qui dérobent plus de nous que ce que nous imaginons.

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  • Une chambre à "moi" - Journal Macronique

    bureau, mh,J’ai une très grande chance: j’ai “une chambre à moi”. Un lieu où je peux écrire, lire, stocker certains de mes livres, mes vieilles machines à coudre, réparer celles-ci écouter de la musique…
    Je le vois comme un privilège: vivre avec 2 autres personnes un homme un enfant et que cet endroit soi le mien, pour le temps qu’il le sera.
    Rien n’est écrit nulle part, je n’ai aucun titre de propriété, mais je suis là. Un mug à thé aux oiseaux sur le bureau, le soleil entant en biais par la fenêtre, se reflétant dans l’écran de mon ordinateur, m’empêchant parfois de lire les mots que j’écris. Vite ! Il faut que je profite du soleil. Arrêtez tout ! Le soleil entre par la fenêtre ! Au premier étage de l’immeuble, le soleil est rare, bientôt il ne sera plus là. Il passe au travers des pierres que m’a vendues la fille d’une amie pour leurs bienfaits, illumine un gros quartz rose offert par une dame plus âgée qui me veut du bien et frappe mon clavier où court l’ombre de mes mains.
    J”aime le bruit de ce clavier:  les touches que je frappe font un bruit de bulles qui explosent.
    Je vais profiter de ce moment. Ma fille vient de partir au collège en insistant pour que je l’embrasse même si la veille en dépit de tous mes principes éducatifs j’ai hurlé à son encontre et qu’elle a répondu sur le même ton.
    Ce matin j’ai cliqué sur ma page face book: j’ai eu le temps d’apercevoir notre nouveau roi et sa photo officielle, celle que l’on affichera dans les mairies avec ce gros collier de la légion d’honneur autour du cou. Bizarrement j’ai eu un peu peur. Et puis quelque chose en moi c’est recroquevillé; un peu durci, lâchant la bride à des pensées mauvaises: qui est-il donc pour porter ce lourd collier d’or ?
    Je pense à mon grand-père, à mon père, oui je sais, je dois me libérer du passé, de la douleur de ces autres de leur gloire d’avoir enduré ce qu’ils ont enduré. Mais ce jeune roitelet sait-il bien ce qu’il porte ? De quel or cet or est-il construit ?
    Du bas de mon instinct de mon manque de culture politique, j’ai l’impression que cet homme est une autre de ces potiches, mise là pour remplacer la précédente et se couler dans les ors de la République.
    Il est là où nous ne savons pas être; il nous faut tellement de temps pour que les échos de voix muselées par ceux qui savent mieux, nous parviennent. Aurons nous le temps, avec nos vies, avec notre rythme d’humain fragile et occupé à nourrir sa couvée, à agir plus vite, créer du mouvement au lieu de le suivre, malgré les imprécateurs, les experts qui toujours sauront mieux que nous ce qui est bon, en nous affirmant que nous nous trompons.
    Une vie passe et nous n’aurons rien fait, et ceux qui ont ce temps-là pour penser, pour faire autre chose que survivre, penseront et agiront à notre place.
    La vie passe et je n’aurai donc rien fait que rappeler les souffrances de mes morts et de mes vivants, m’appropriant leurs histoires.
    Qui sera donc ce roitelet que nous avons élu ?
    Reste t-il une chance qu’il cache un humain agissant pour le bien commun ?
    Sans doute en est-il convaincu...
    Troisième jour en Macronie et je pleure en écoutant quelques notes.
    Le soleil n’a pas encore quitté la pièce, il est 11h15.

    mh,


    http://www.deezer.com/track/110055834?utm_source=deezer&utm_content=track-110055834&utm_term=837130_1494412479&utm_medium=web

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  • Le club des grands-mères atterrées - Journal Macronique


    Point presse à l'issue du Conseil des ministres par elysee

    (Janine, Louise et Euripide)
    - Il a parlé de sa grand-mère !
    - Qui ça ?
    - Le porte-parole de l’Élysée
    - Pourquoi ?
    - Mais non il a parlé de grammaire, GRAMMAIRE !
    - Janine, pourquoi tu dis qu’il a parlé de sa grand-mère ?
    - Je l’ai vu sur BFMTV.
    - Vous ne comprenez rien: il a dit grammaire avec l’accent du sud alors tous les parisiens qui étaient là ont compris « grand-mère » !
    - Tu ne devrais pas t’énerver Louise, tu vas faire monter ta tension. Il porte quoi lui déjà à L’Élysée ?
    - LA parole.

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