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La lettre de mh - Page 9

  • Les murs

    De l'école de la ninette, on voit les murs de la santé.

    Certes, ce n'est pas comparable.

    Parfois, je me pose la question.

    Je regrette la liberté de la « mh » d'avant.

    Je me demande combien de temps je tiendrais.

    S'il faut que je tienne.

    S'il n'est pas mieux que je tienne.

    Peut-être un jour, je ne verrais même plus les murs.

    mh,

     

  • L'ail dans le poulet

    - Arrête mh, il y en a assez !
    - Non il n'y en a jamais assez.
    - Je ne le mangerais pas ton poulet. Je n'ai jamais vu qu'on mettait tant d'ail dans ces pauvres bêtes !
    - Écoute Jorgue on ne s'embrassera pas sur la bouche avant le millénaire prochain. Qu'est-ce qu'on risque ?

    Jorgue secoue la tête et lève les yeux au ciel. Il est vêtu d'un vieux jean un peu lâche et d'un gros pull bleu marine qui bouloche. Sur lui, c'est un ensemble plutôt réussi, surtout que, pas rasé, il porte un air d'avoir garé son bateau devant l'immeuble, juste pour éplucher la tonne d'ail que je fourre dans le poulet.

    - Je ne comprendrais jamais rien aux femmes, lâche Jorgue le petit couteau pointu à la main.

    Je vais faire revenir les patates dans la graisse de confit et je mettrais de l'ail dans les patates. Un grand-bonhomme dans ma minuscule cuisine, me transformera toujours en succédané de cuisinière.

    - Tu as un rendez-vous cet après-midi ?
    - Oui... Non.

    Il y a aussi le gâteau au chocolat, qu'il n'a pas vu.

    - Tu rêves ?
    - Non je réfléchis.
    - J'aimerais te poser quelques questions sur les femmes. Tu es dans la place toi.

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  • Vache vacances

    bazillac avril 2009 040 [Résolution de l'écran].JPGUne vache a meuglé dans la nuit. Elle s’est arrêtée à minuit pile. Comme si elle s’était transformée en quelque chose, ou si le fermier l’avait, pris d’une rage subite, tout à coup assommé à coup de masse. Je me demandais, en l’écoutant, si je préférais les vaches aux chouettes. au niveau du son, je vote pour les vaches.
    La ninette a évité la scarlatine. Elle est allé jusqu’au stade de l’angine blanche puis nous avons consulté un très plaisant médecin de campagne.

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  • De l’utilité.

    Parfois je me dis que les mots ne servent à rien.
    C’est idiot je sais. Trop de mots ne servent à rien.
    Il suffit d’en trouver quelques-uns, de bien les poser les doser sur la bonne émotion. Et en route pour la parade !
    Je me souviens d’une nouvelle d’Hemingway. Une magnifique. Il s’agissait d’un combattant, d’un balcon et... En lisant le dernier mot j’ai pensé : c’est la plus belle nouvelle du monde.
    Peut-être, ce que je me demande vraiment, c’est si mes mots à moi servent à quelque chose…

    À rien ?
    À rien.
    La question était idiote.
    Il n’y a rien à attendre de la réponse.

    mh,

  • Le retour de Jorgue.

    bourguignon.jpgTandis que le « c et t » gagne son pain à la sueur de son front, j’ai invité Jorgue à un déjeuner des plus frugal : Les restes du bourguignon d’hier soir, un roquefort à tomber et du pain fait de mes blanches mains, vaguement aidée pour le pétrissage, par la machine à pain.
    - On se voit en cachette ?
    - Non, je n’ai pas dis que tu venais c’est tout.
    - Il est bizarre ton mec.
    - … Paraît qu’on a les hommes qu’on mérite.
    J’enlève le couvercle de la cocotte en fonte. Le fumet du bourguignon qui a cuit tout doucement trois heures, envahit la pièce.
    - Je crois qu’on va se régaler, dit Jorgue.
    - Merci. Et toi tes femmes ?
    - Quoi mes femmes, je suis amoureux depuis 4 ans ? Tu as oublié ?
    - Non.
    J’ai servi Jorgue. J’ai installé les assiettes sur la table basse du salon. J’ai l’impression de pique-niquer en douce. Ça m’agace.
    - C’est bon mh,
    - C’est drôle de se revoir après tant de temps. Tu as un peu grossi.
    - Eh ! Toi aussi.
    - Oui mais toi, ça te va bien.
    Jorgue hausse les épaules.
    - Je vais vivre avec elle.
    - Il t’a fallu trois ans pour te décider ?
    - Pas moi mh, elle. Il lui a fallu trois ans pour se décider.
    - …
    - C’est bizarre non ?

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  • mh, Imparfaite de décembre.

    cavent.JPGCe n’est pas que je fasse partie de ces grincheux décrits dans la note de l’imparfaite en chef mais le mois de décembre me pose un probléme. Non me pose trois problèmes !

    1. Le 10 c’est l’anniversaire de la ninette.
    2. Le 6 c’est la "Saint-Nicolas" et la fête de ma belle mère et de tout un tas de Nicolas de ma famille.
    3. Le 25 c’est noël

    Disons que là présentement, si j’étais une mère organisée, j’aurais déjà mon calendrier de l’Avent opérationnel et une batterie de décorations prêtes à surgir.

    Comme ma préoccupation du moment est de songer à organiser une fête d’anniversaire pour 3 garçons et une floppée de filles, que cette idée me rend de plus en plus nerveuse : mon calendrier de l’Avent est vide est je me fais l’effet d’une "IMPARFAITE de seconde zone", tout juste bonne à éviter les fautes d’orthographes dans les cartes d’invitation de ma pauvre enfant.

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  • Écrire propre.

    affiche_balai_410.jpgJ’écrirais pas trop propre parfois ?

    Je relis mon histoire de pieds: c’est l’impression que j’ai. Envie de saloper tout ça. Tiens un mot comme saloper, plutôt Rougekiwi qui le dirait.
    RK, qui déballe. *
    Le souci avec le déballage ? Les limites, peut-être.
    Dans une histoire, on n’en met pas… C’est ça la ruse. On se sent moins (j’avais écris MOI !) dépossédée. En plus on créait un « objet ».
    Mais, c’est peut-être moi : « me sentir dépossédée ».
    Une histoire aussi, une vraie. Une où on y va vraiment, c’est quand même un truc de fou. Un truc de folle givrée collée au plafond. Un bordel de soi ou on ne sait plus qui est « je ».
    Un machin plein de mots incapables d’être le réel, écrit par une qui un jour a aussi entendu causer les arbres.

    Tout ce qui est écrit « c’est des blagues » de toute façon comme dirait la louloutte.
    Vaste vaste blague.
    Que des histoires...

    mh, (et celui là de texte, est-ce qu'il a pas un peu plus l'air écrit avec les pieds ?)